Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".
Source: https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/la-grande-erreur-ete-damener-les-idoles.html
Le "synode en Amazonie" ouvert le 6 octobre se termine ce dimanche 27 octobre en laissant beaucoup de divisions dans l'Eglise après qu'un culte rendu à l'idole "Pachama", déesse pré-colombienne, a été rendu dans les jardins du Vatican le 4 octobre dernier, où un franciscain a été vu prosterné tête contre terre dans un acte d'adoration d'une divinité païenne.
Le geste s'est d'ailleurs reproduit, le samedi 5 octobre, lors de la veillée de prières pour le synode à Santa Maria in Traspontina, non plus dans un jardin, mais dans une église catholique en présence du Saint-Sacrement, comme on le voit ci-dessous :
Source : Le Blog de Jeanne Smits
La prosternation tête contre terre est un acte d'adoration d'une divinité païenne dans toutes les religions antiques comme dans les religions indigénistes d'Amérique latine, du Proche-Orient, et de l'Orient (proskynèse). Cela est si vrai que les soldats Grecs Macédoniens d'Alexandre le Grand en Perse, refusèrent de se prosterner devant Alexandre en arguant qu'il s'agissait-là d'une pratique qui n'était pas grecque mais orientale et qu'Alexandre n'était pas un Dieu. La prosternation comme on l'a vue le 4 octobre dans les jardins du Vatican est un acte d'idolâtrie, qui contrevient directement au premier commandement qui est d'adorer Dieu seul. L'idolâtrie est condamnée par les prophètes Juifs de l'Ancien Testament; elle est toujours condamnée par l'Eglise catholique romaine et est considérée comme un péché grave contre le premier commandement. Le péché d'idolâtrie est de confondre les créatures avec le Créateur (panthéisme); ce péché obscurcit la recherche de la vraie finalité qui est la recherche et la possession de Dieu seul, et enchaîne les gens dans l'amour des créatures, et l'attachement à la matière, ce qui empêche l'âme de s'élever vers le Créateur. Les catholiques ne se prosternent pas tête contre terre devant des représentations de la Vierge Marie qui n'est pas Dieu. Les catholiques qui se sont prosternés devant les représentations de "Pachamama" (la Déesse-Mère) se prosternent-ils devant le Saint-Sacrement et se mettent-ils à genoux devant le Christ qui est Dieu, lors de la Communion ? Si non, ce sont des apostats, si oui, il reste quand même un grave péché contre le premier commandement réalisé au Vatican.
Le savez-vous ? Anciennement, le culte de "Pachamama" exigeait des sacrifices humains. On enterrait vivant un être humain en sacrifice à la terre afin que la Pachamama accepte la nouvelle construction et la fasse perdurer dans le temps. (Source)
Le rituel qui a eu lieu dans les jardins du Vatican est donc un culte rendu au démon (le sacrifice humain étant une des caractéristiques du culte du démon avec le cannibalisme), c'est-à-dire qu'il s'agit-là d'un pacte avec le diable pour accoucher de on ne sait quoi. Soit le Vatican ne le savait pas et ils ont péché par paresse (ils n'ont pas pris le temps de se renseigner), soit le Vatican le savait et alors là ?
Un évêque brézilien, Mgr Azcona, a mis en garde contre la vénération de la Pachamama, avant le synode sur l'Amazonie et pendant. Voici la traduction de ses propos répercutés par Infocatolica (d'après La Nuova Bussola Quotidiana) :
« Dans ces rituels, il y a le diable, il y a de la magie. Notre Dame n'est pas la Pachamama, elle est la Vierge de Nazareth. C'est ce que Mgr José Luis Azcona Hermoso, évêque émérite de la Prélature de Marajó (Brésil), a dit dans une homélie prêchée dans la cathédrale de Belém. »
Mgr Azcona a expliqué ce qui suit à propos des rites indigènes réalisés pendant le Synode :
« Ce qui se passe reflète négativement les principes théologiques et pastoraux présents dans l'Instrumentum laboris. Je veux parler de ce qui s'est passé et que beaucoup de frères ont vu et connaissent, mais pour lequel le discernement de l'Esprit Saint est nécessaire, celui que notre bien-aimé Pape François mentionne tant. Et nous devons distinguer qui vient du diable ou de l'esprit humain, de ce qui vient de l'Esprit Saint. Ce discernement est fondamental à l'appartenance à l'Église et beaucoup plus encore pour l'évangélisation. »
Mgr Azcona a fait allusion à une rencontre tenue à Brasilia par le REPAM [réseau ecclésial pan-amazonien], avant le Synode, en juin dernier, au cours de laquelle plusieurs « rituels indigènes avec invocations et prières, auxquels certains évêques ont également participé » ont eu lieu. Puis il a mentionné la cérémonie qui s'est tenue au Vatican.
« Ce sont des questions fondamentales et ici, en Amazonie, nous connaissons la signification de Macumba ou Candomblé, des rites et des malédictions magiques, venant du nord-est du Brésil et de l'État de Bahia, qui sont fréquentes ici », a-t-il dit à la fin de son sermon, qui a duré plus de 45 minutes.
Dans son homélie, Mgr Azcona a affirmé que « ces célébrations dépendent des esprits qui y sont évoqués et il est évident qu'il s'agit de sorcellerie, dont la lettre de saint Paul aux Galates, au chapitre V, verset 29, nous avertit quand il dénonce le péché d'idolâtrie qui est incompatible avec l'Evangile et la mission ».
Mgr Azcona a également mis en garde contre le culte de la Pachamama et de la Terre Mère « qui a été vénérée au Vatican ». « Ce sont des déesses comme Cybèle (dans l'Antiquité classique) ou comme la déesse Astarté adorée à Babylone : toutes deux expriment la fertilité des femmes. L'invocation des statuettes devant lesquelles même certains religieux se sont inclinés au Vatican (et je ne dis pas la congrégation à laquelle ils appartiennent...) est l'invocation d'une puissance mythique, la Terre Mère, à laquelle on demande des bénédictions pour l'humanité ou à qui on adresse des gestes de gratitude. Ce sont des sacrilèges démoniaques scandaleux, surtout pour les petits qui ne savent pas discerner », a-t-il ajouté.
Puis, en guise de conclusion, il a proclamé :
« La Terre Mère ne doit pas être adorée parce que tout, même la terre, est sous la domination de Jésus-Christ. Il n'est pas possible qu'il existe des esprits avec une puissance égale ou supérieure à celle de Notre Seigneur ou à celle de la Vierge Marie. »
(Source : Le Blog de Jeanne Smits pour la traduction)
Des Pachamama (comme les désigne le pape François), ils en ont à la pelle.

L'idole Pachama a été vénérée cette après-midi à l'église Santa-Maria in Traspontina.
Sur une video postée sur le blog Messa in latino, on voit que la Pachamama a été placée au centre de l'église, l'autel et le Saint Sacrement étant au fond vers la droite tandis que les bancs leur faisant face ont été retournés pour permettre de prier autour de cette statuette entournée de lumignons.
Sur le blog de Jeanne Smits nous pouvons lire l'intervention du Cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi : "La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'église, et non pas de les en avoir ôtées."
“La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'église” : cardinal Gerhard Müller
Le cardinal Gerhard Müller a évoqué les « Pachamama » jetées dans le Tibre en les qualifiant d'« idoles ». S'exprimant vigoureusement lors d'un entretien avec Raymond Arroyo pour The World Over sur EWTN, il a déclaré que le fait d'« introduire ces idoles dans l'église était un péché grave, c'était un crime contre la loi divine ».
Il s'agit des fameuses statuettes de femmes enceintes et nues qui ont été vues lors de diverses cérémonies organisées à Rome à l'occasion du synode sur l'Amazonie. D'aucuns – comme Austen Ivereigh, hagiographe du pape – ont soutenu qu'il s'agissait d'effigies de « Notre Dame de l'Amazonie ». Pour d'autres, comme Paolo Ruffini; préfet du dicastère de la communication, il s'agissait de symboles de la vie, de la maternité, de la Terre Mère – en gros, on avait fini par se mettre d'accord là-dessus à la table de la salle de presse du Vatican.
Cet après-midi, le pape François lui-même, en demandant « pardon » pour le jet des statuettes dans le Tibre par des catholiques excédés de voir les statuettes vénérés lors de cérémonies syncrétiques, les a clairement qualifiées de statues de Pachamama.
Les propos du cardinal Müller ont été tenus avant cette intervention ahurissante du pape.
EWTN a en effet publié jeudi soir (24 octobre Ndlr.) un court extrait du long entretien accordé par l'ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à son journaliste, qui lui demandait son sentiment à propos de l'enlèvement des statuettes païennes de l'église de Santa Maria del Traspontina, jetées par la suite dans le Tibre (et qui ont été repêchées depuis par la police romaine).
« La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'Église, et non pas de les en avoir ôtées, car selon la Loi de Dieu lui-même – le Premier Commandement – l'idolâtrie est un péché grave, une violation criminelle de la loi divine, et on ne doit pas les mélanger avec la liturgie chrétienne. »
« Aller les prendre », a poursuivi le cardinal Müller, « peut être contraire à la loi humaine, mais amener les idoles dans l'Église était un péché grave, un crime contre la loi divine. Il y a une très profonde différence. »
Les anglophones pourront écouter l'échange ici :
Deux jours plus tôt, le cardinal avait fait une déclaration à Maike Hickson de LifeSiteNews. Il y déclarait sans ambages : « Dans quelle situation sommes-nous pour que même les évêques ne se rendent pas compte de ce que la frontière du vieux paganisme a été franchie ? »
Il ajoutait :
La distinction claire que fait saint Paul entre la foi en Dieu et le paganisme ne doit pas être contournée : parce que les gens « échangeaient la gloire du Dieu immortel contre des images ressemblant à un être humain mortel ou à des oiseaux ou à des animaux à quatre pieds ou à des reptiles....ils échangeaient la vérité sur Dieu contre un mensonge et adoraient et servaient la créature plutôt que le Créateur. » (Rom. 1:23 seq.)
L’adoration de Dieu est la véritable théologie de la libération: la libération de la peur, de l’effroi et de l’insécurité qui nous viennent du monde matériel et de nos frères les hommes. Et ce n’est qu’avec l’aide de l’Évangile et de la grâce du Christ qu’une culture peut développer son influence positive et se libérer de la puissance du mal.
Objectivement, l’idolâtrie et la superstition sont les plus grands péchés de tous, basés sur une confusion entre le Créateur et la créature (Thomas d’Aquin, S. Th. II-II q. 94 a. 3.), qui ne peut être dépassés que par l’hérésie de ceux qui ont déjà reçu la vraie foi par la proclamation de l’Église, contrairement aux païens qui, sans leur propre faute, ne connaissent pas encore l’Evangile. (Source : Le Blog de Jeanne Smits)
Add. La cérémonie bizarre qui s'est déroulée dans les jardins du Vatican devant des statuettes amazoniennes n'a pas fini de faire parler d'elle. La vidéo de la cérémonie, devenue virale, est utilisée par les sectes pentecôtistes et évangéliques, du Brésil aux Philippines, pour montrer que l'Église catholique est bien idolâtre, au grand désarroi des catholiques locaux. Entretemps, alors que face aux questions de Sandro Magister, les responsables de la salle de presse sont allés jusqu'à mentir effrontément, affirmant qu'il n'y a pas eu de prosternations (voir photo), le Pape François met les pieds dans le plat en admettant en séance qu'ils s'agissait bien de statuettes de la divinité "Pachamama" et que, heureusement, elles ont été retrouvées intactes et pourraient donc être exposées à la messe de clôture du synode. Il a toutefois précisé que ces statuettes avaient été exposées dans une église appartenant au Vatican "sans intention idolâtre". Les Carabiniers italiens, dans un communiqué relayé par Vatican News, l'agence officielle du Saint-Siège, confirment que ces statuettes étaient bel et bien utilisées par le groupe de prière catholique itinérant sud-américain. (Source: Un article de Sandro Magister, journaliste et vaticaniste à l'Espresso / Diakonos.be)
François se défend en disant que l'exposition de ces statues "dans une église appartenant au Vatican" était "sans intention idolâtre". Peut-être, mais il reste que cette exposition est imprudente car elle met en danger la foi. L'ambiguïté comme la tiédeur n'est pas forcément une hérésie, mais elle sera toujours une occasion de chute qui pourra amener notre prochain à tomber dans l'hérésie. Dieu dit dans l'Apocalypse qu'il "vomit" les tièdes (Ap 3,16 "Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.") Comme l'explique le Cardinal Müller, "la grande erreur a été d'amener les idoles dans l'Église".