L'"alliance des droites" est le dernier miroir aux alouettes. Marine Le Pen avec son slogan "ni droite ni gauche" l'avait compris, Macron reprit ce slogan à son compte avec son "droite ET gauche". Ils arrivent premier et second. EELV arrive en troisième position. La droite catholique, bourgeoise, a voté Macron aux Européennes, mais la gauche antichrétienne pro-avortement, pro-euthanazie aussi. L'ensemble des droites a fait 37%, ce qui ne fait pas 50% et ne permettra pas à l'"alliance des droites" seule d'arriver au pouvoir. C'est le grand enseignement de ces élections européennes 2019 : la seule "union des droites" ne sera pas suffisante. Un candidat qui souhaiterait arriver au pouvoir en 2022 devra parler à la droite ET à la gauche. Un volet écologiste est essentiel et pourra être associé au protectionnisme économique et l'économie locale.
Au moment de l'agenda nouvel ordre mondialiste, le temps des partis politiques, du clivage droite-gauche est fini depuis longtemps. On retrouve autant de catholiques chez les mondialistes que chez les souverainistes. La seule fenêtre politique qui reste pour ceux qui veulent absolument voter, en dehors de l'abstention (qui reste "une affirmation de protestation éclatante" dixit le Comte de Chambord), c'est entre ceux qui sont pour la France (identitaires, souverainistes, populistes de droite comme de gauche, protectionnistes et étatistes) et ceux qui sont pour le nouvel empire romain qui est le Nouvel Ordre mondial, broyeur des peuples et des nations. D'où la petite phrase de Macron contre les "Gaulois récalcitrants".
La France aurait bien besoin d'un nouveau Clovis !