Samedi 22 juin 2019, des hommes et des femmes de toutes confessions, dont Farida Belghoul, le Père Horovitz (paroisse du Pradet, église catholique du Bar, diocèse de Toulon), Véronique Lévy, soeur de BHL, convertie catholique et baptisée le 7 avril 2012, et d'autres, se sont réunis dans le cadre du rassemblement "Convergence vitale", en défense de la loi naturelle, pour demander comme le souhaitent depuis des années ses parents, le transfert de Vincent Lambert dans une institution spécialisée compétente. Ce transfert, demandé par les parents de Vincent Lambert, est refusé par le CHU de Reims avec la complicité des institutions qui retiennent prisonnier Vincent comme otage d'un agenda eugéniste. L'eugénisme (c'est à dire le tri sélectif des êtres humains entre ceux qui seraient bons à vivre et ceux qui seraient bons à jeter) est en marche. La Convergence Vitale, initiée par le Mouvement JRE, est un acte de foi et de résistance.
Rappel des derniers évènements. Vincent Lambert avait été sauvé in extremis dans la soirée, le 20 mai dernier, par la Cour d'appel de Paris, alors que le médecin avait déclaré arrêter les soins et que l'arrêt des soins avait effectivement débuté ce lundi matin 20 mai. Plusieurs centaines de personnes ont prié et ont manifesté au même moment à Paris, "du ministère de la santé vers l’Elysée, pour réclamer une "grâce présidentielle" pour Vincent Lambert. Les manifestants tenaient pour certains une banderole proclamant "La valeur d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles" et scandaient les slogans "La vie pour Vincent", "Sanchez assassin", "Vincent est vivant" ou encore "Macron assassin". (Le Monde) La Cour d'appel jugea que les soins devaient reprendre aussitôt. Emmanuel Macron déclarait le même jour 20 mai, qu'il ne lui appartenait pas de "suspendre" l'arrêt des traitements :
Or, s'il n'appartient pas à Emmanuel Macron de "suspendre" l'arrêt des soins, il lui appartient de demander en revanche à son gouvernement, onze jours plus tard, de déposer un pourvoi en cassation contre le jugement de la cour d'appel qui demandait la reprise des traitements :
"Vincent Lambert : arrêt ou non des traitements ? L’Etat va en cassation. Le gouvernement a demandé à la juridiction suprême française de trancher après la reprise de l’alimentation et de l’hydratation ordonnée à la demande des parents.
"C’est la deuxième fois que l’arrêt des traitements de Vincent Lambert est interrompu par la justice. En mai 2013, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avait ordonné une reprise de l’alimentation et de l’hydratation trente et un jours après le début du processus. La décision était alors justifiée par le fait que les parents n’avaient pas été prévenus de sa mise en œuvre." (Source: Le Monde, vendredi 31 mai). Alors, Macron, compétent ou pas ? Le gouvernement, compétent ou pas ? Où est la logique ? Ou plutôt, "qui veut tuer Vincent Lambert ? Qui sont les comploteurs contre la vie de Vincent Lambert ?", demande justement Farida Belghoul.
Le 28 juin 2019, la Cour de cassation a rendu un verdict sans surprise : la "justice" autorise l'arrêt des soins (Midi Libre). C'est-à-dire que la justice permet la mise à mort de faim et de soif d'une personne vulnérable.
"L’arrêt de la Cour de cassation ne renvoyant pas l’affaire à la cour d’appel, conformément aux réquisitions du procureur général François Molins, l’hôpital de Reims (Marne) est en droit d’interrompre de nouveau l’alimentation."
La Cour de cassation "déclare la juridiction judiciaire incompétente", et "ne renvoie pas l'affaire devant un juge".
Les avocats des parents de Vincent Lambert, opposés à l'arrêt des soins du quadragénaire, Jean Paillot et Jérôme Triomphe menacent également le médecin de Vincent Lambert. "Si le docteur Sanchez prétend remettre en route le processus de mort, outre les poursuites disciplinaires à des fins de radiation et les poursuites pénales pour non assistance à personne en danger, (...) il sera poursuivi également par plainte avec constitution de partie civile pour meurtre avec préméditation sur personne vulnérable". Jean Paillot et Jérôme Triomphe ont également annoncé vendredi que Viviane Lambert, la mère du patient, s'exprimera devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lundi (1er juillet. Ndlr.) (France-Info)
Le procureur général de la Cour de cassation, François Molins, a préconisé de casser la décision du 20 mai “sans renvoi” devant une autre juridiction.
La mère de Vincent Lambert, arrivée au CHU de Reims peu après 16 heures, en est repartie vers 17 heures sans faire de déclaration. Viviane Lambert doit s’exprimer lundi devant le Conseil des droits de l’homme à Genève. Le CHU a indiqué à l’AFP qu’il “ne fera aucun commentaire, ni aujourd’hui, ni dans les prochains jours”. (HuffingtonPost)
Ne manque-t-il pas une base légale à la décision de la Cour de cassation du 28 juin 2019 autorisant l'arrêt des soins ? Vincent Lambert, en effet, n'est pas en "fin de vie", il n'est pas maintenu artificiellement en vie, il doit t être assisté pour être nourri et hydraté comme tout le monde. Il est un handicapé comme les 1700 autres handicapés dans le même cas que lui aujourd'hui en France. Dès lors, la loi Leonetti "relative aux droits des malades et à la fin de vie" peut-elle s'appliquer au cas de Vincent Lambert qui n'est PAS en "fin de vie" ?
Le Comité des droits des personnes handicapés (CDPH), un organe dépendant du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a prononcé début mai des "mesures provisoires" demandant le maintien en vie de Vincent Lambert. (L'Internaute)
"Ceux qui veulent tuer aujourd'hui Vincent Lambert, ce sont ceux qui ont fait 22 éborgnés dans les manifestations des Gilets jaunes. Ce sont ceux qui n'ont rien cédé devant des mois de manifestations de Gilets jaunes. Ce sont sont ceux qui veulent la sexualisation précoce à l'école. Et monsieur Molins, procureur de la Cour de cassation, qui réclame la mise à mort de Vincent Lambert", précise Farida Belghoul.
Le Père Horovitz confirme que "pour lutter contre cette euthanasie qui approche, il ne sert à rien de s'adresser à eux. Ce sont des gens qui n'ont ni coeur ni conscience, ni rien qui les fera changé d'avis. Donc c'est peine perdue. Aujourd'hui nous avons l'expérience des Gilets jaunes et qui n'ont presque rien obtenu du tout. Dieu, qui est le maître de toutes choses, nous accule en quelque sorte à nous tourner vers Lui. Car où se tourner ? Les institutions sont vérolées, tout ce qui se trouve autour de nous ne tient plus, le mal s'appelle le bien, le bien s'appelle le mal. Nous en sommes là aujourd'hui. Nous avons donc décidé de nous en remettre entièrement qu'à Dieu. Afin que nous puissions enfin comprendre que c'est Lui qui a le pouvoir sur toutes choses.
"La franc-maçonnerie a avancé avec le docteur Simon, grand maître du Grand Orient de France, qui lorsqu'il a publié son livre 'La Vie avant toute chose', l'avortement n'était pas encore légal en France, et pourtant tout était déjà fait par les loges, car c'est par là que cela commence. Aujourd'hui, toujours selon le même processus, l'euthanasie est déjà réglée. Tout est déjà dans les tuyaux. Et comme d'habitude, la faiblesse de ceux qui devraient parler étant là, ils ont toute possibilité d'agir à leur convenance.
"Le lieu dans lequel on veut euthanasié Vincent Lambert, comme par hasard, est Reims, le lieu où on ondoyait les rois de France afin qu'ils deviennent les lieutenants de Dieu. Donc on veut attaquer le catholicisme ici en son coeur; on veut toucher Dieu et on ne veut qu'une seule chose, continuer, comme l'a dit Vincent Peillon, la Révolution française, qui "n'est pas terminée". Le nouveau régime, c'est l'athéisme pour tous, c'est l'asservissement pour chacun et l'esclavage pour tous ceux qui vivront dorénavant ici en France. Et ce phénomène a tendance à se généraliser avec le Nouvel Ordre mondial, que tous les présidents de la république nous ont dit qu'il fallait aller vers ce Nouvel ordre mondial, même s'il fallait y aller de force. Et bien le Nouvel ordre mondial est devant nous chaque jour. La vie et la mort n'appartiennent qu'à Dieu. Qui sommes-nous pour juger de qui a le droit de vivre et de qui a le droit de mort ? Prions la Sainte Vierge de nous épargner cette euthanasie abominable qui est en train de venir sur la France."
Vincent Lambert n'est pas dans "un état végétatif irréversible", comme le disent les médias.
Véronique Lévy explique : "On voudrait enfermer ce combat dans un combat de catholiques intégristes, comme ils les appellent, parce que la mère de Vincent Lambert a appartenu en son temps à une Fraternité de l'Eglise qui est plutôt traditionnaliste (la FSSPX. Ndlr.), mais c'est un combat qui concerne l'homme, l'être humain. Et je l'ai écrit dans un livre, c'est l'homme contre les robots.' Et le seul qui peut nous sauver des robots, c'est-à-dire d'un homme qui est l'instrument du pouvoir, un homme sérialisé, matérialisé, labellisé avec le chiffre de la bête, c'est Dieu, qui est le visage de notre liberté. Puisqu'on a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.
"Par rapport à la loi Leonetti (qui sert de base à la "justice" pour arrêter les soins), Vincent Lambert n'a pas fait de 'directive anticipée', il n'est pas en état d'agonie, il n'est pas en état de souffrances insupportables, il est dans un état pauci-relationnel, un handicap lourd, pauvre en relations. Mais il n'est pas malade physiquement. C'est sa faculté à communiquer qui est malade. Sept centres sont prêts à l'accueillir.
"Il y a eu trois spécialistes en 2013 qui se sont prononcés au CHU de Châlons-en-Champagne pour dire que Vincent Lambert n'était pas dans un état irrémissible, mais évolutif. [Une femme saoudienne a recouvré une conscience après vingt-sept ans en état végétatif. Son premier cri n'a pas été de demander la mort, mais d'appeler son fils par son prénom. Ndlr.]; "et que l'état de Vincent Lambert ne correspondait pas au schéma d'une personne 'en fin de vie' qui subirait 'un acharnement thérapeutique.' Donc aujourd'hui le professeur Ducrocq, mais en 2013, trois spécialistes."
[Vincent est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c'est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu'aucun code de communication fiable ne le permet.
Vincent n'est pas atteint d'une maladie incurable. Sa nutrition, artificielle, certes, mais simple, réalisée à domicile pour certains de ses 1 700 « compagnons d'infortune » (expression de sa maman, Viviane Lambert), ne pose aucun problème.) [...] Arrêter ses traitements ? Ceux qui lui sont dus depuis la circulaire ministérielle du 3 mai 2002 - unité spécialisée, kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, stimulations sensorielles, mise au fauteuil, sorties en famille… -, c'est depuis six ans qu'ils sont arrêtés. Et en plus, Vincent est enfermé à clé dans sa chambre, ses visites restreintes, ses sorties interdites. Ses parents, depuis six ans, doivent déposer leur carte d'identité pour être autorisés à entrer dans sa chambre. Y a-t-il là autre chose que de la maltraitance sur personne vulnérable ?, s'interroge Valeurs actuelles. Les derniers experts ont affirmé que Vincent Lambert n'est pas en situation d'obstination déraisonnable.]
"Or, poursuit Véronique Lévy, on voit que depuis 2014, il y a un acharnement de l'Etat pour mettre à mort Vincent Lambert pour en faire un symbole, l'étendard non pas de l'euthanasie mais d'un programme eugéniste qui supprimerait tous les malades dans les états pauci relationnels.
"Moi j'ai un frère qui était dans un état de coma profond et qui un jour s'est réveillé du coma.
"Et ce que l'on appelle 'traitements', en fait, ce sont des soins. C'est-à-dire qu'ils ont fait glisser la sémantique, de soins à traitements, alors que son traitement consiste à être nourri et hydraté, comme tout le monde.
"Il est surveillé 24h/24, caméra dans sa chambre, brigade anti-terroriste. Quand on y a été c'était une histoire de fous. Et après on va nous traiter de 'complotistes'."
"Ce que l'on veut supprimer dans nos vies quotidiennes, c'est la beauté de l'acte gratuit, à l'égard de ceux qui souffrent, quand ils sont nos proches, et c'est l'impossibilité de ne pas pouvoir considérer autrement les choses que par l'intermédiaire de l'argent. On veut nous imposer l'argent dans tous les actes de la vie quotidienne. On veut supprimer les actes gratuits, l'amour gratuit, c'est ce dont le Nouvel Ordre Mondial ne veut pas", conclut Farida Belghoul.
Je soutiens Vincent.com, Comité de soutien de Vincent Lambert
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