Overblog Tous les blogs Top blogs Religions & Croyances
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 19:40

Le philosophe Stéphane Mercier, docteur en philosophie et enseignant à l'université catholique de Louvain en Belgique, vient de sortir le livre "La Philosophie pour la vie, Un professeur d'université remet en question l'avortement", éd. Quentin Moreau.

En mars 2017, il a déclenché une incroyable tempête médiatique après avoir dispensé un cours contre le droit de choisir l'avortement. Dans son livre, il démontre que "la raison naturelle, que nous avons tous en partage, établit assez clairement et assez rapidement" que l'avortement est "le meurtre d'un être humain innocent". Hurlements des médias, lâcheté du monde universitaire, silence du clergé belge, Stéphane Mercier a subi un lynchage tel qu'il a été chassé de l'université "catholique" de Louvain. Récit de cette exécution professionnelle sur TV Libertés.

Extrait :

 

"L'argument (des pro-avortement selon lequel l'embryon avant la 8e semaine n'est qu''un amas de cellules' - et pas une personne à part entière-) est assez étrange quand on y pense parce que un amas c'est un tas désorganisé. Or, ce qu'on constate, et là ce n'est même pas le philosophe qui parle, c'est simplement l'observation que font les scientifiques, que fait la biologie, c'est que loin d'être un tas de cellules qui par définition serait désorganisé, on est devant, dès le moment de la conception, à un être qui s'organise selon une logique extrêmement précise, dans une direction extrêmement précise, elle aussi, si bien que dès le moment de la conception, on voit bien qu'il y a non seulement un être vivant, qui grandit, qui se développe en fonction d'un plan, d'une structure logique qui est parfaitement clair. On ne peut pas parler de 'tas de cellules', le tas c'est vraiment un ensemble désorganisé, c'est quand vous laissez tomber vos papiers et que vous avez un ensemble qui ne correspond à rien. Au contraire, on voit bien ici que ce petit être vivant s'organise d'une manière extrêmement précise dans une direction déterminée.

 

[...]

 

L'argument (des pro-avortement qui n'est pas un argument mais un slogan) selon lequel la femme peut disposer de son corps, l'affirmation c'est mon corps, c'est mon droit, quand on y réfléchit un instant est un slogan qui ne signifie pas grand chose parce que la femme ne peut pas dire c'est mon corps, mais c'est dans mon corps. C'est une position géographique si on veut. C'est-à-dire qu'il ne s'agit pas simplement de son corps, mais de quelque chose, de quelqu'un qui se vérifie du point de vue l'ADN. Ce qui se développe dans le sein de la femme n'a pas l'ADN de la femme. Cela n'en a qu'une partie, cela a son ADN propre, c'est-à-dire qu'il s'agit bien d'un autre être vivant, un être distinct qui est dans son corps. Mais ce n'est pas son corps.

 

[...]

 

L'avortement n'est jamais une vraie bonne solution. C'est quelque chose qui en plus de tuer un être humain, l'enfant, est quelque chose qui blesse irrémédiablement la femme qui y a recours. Et donc, loin de lui apporter une solution satisfaisante c'est au contraire ajouter à sa détresse, en la rendant complice d'un meurtre, sans même qu'elle s'en rende compte dans bien des cas. Et cela risque de la poursuivre toute sa vie. Et cela c'est une catastrophe bien évidemment.

 

[...]

 

(S'agissant de l'interdiction légale) Quand il s'agit de quelque chose d'intrinsèquement mauvais, d'intrinsèquement désordonné, il faut absolument l'interdire, et si les autres pays ne suivent pas, c'est très regrettable mais on ne peut jamais dire que sous prétexte que les gens iront commettre un méfait ailleurs, on doit le laisser faire dans tel ou tel pays. Donc en Belgique, il est interdit de génocider, de faire de la traite humaine, de violer, et bien il devrait être interdit aussi de tuer des êtres humains innocents et donc d'avorter."

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents