Partout où le christianisme faiblit, le paganisme se renforce. Cette vérité que l'on n'entend plus prêcher aujourd'hui nulle part, il faut que cela soit un rabbin qui nous la rappelle :
Le rabbin Elad Dokow, professeur à l'Institut Technologique Technion d'Israël, a commenté une statue de la déesse grecque Pallas Athéna, qui fait partie d'une exposition au siège de New York, aux États-Unis.
Interrogé par Breaking Israel News, il a relié la statue à "une montée indubitable du paganisme et du culte des idoles dans le monde". Il a expliqué que le paganisme permet à l'homme "de créer sa propre vérité" et que les Nations Unies sont comme le paganisme "un lieu de réalité subjective créé par un vote".
Dokow a conclu ainsi : "Ce que nous voyons dans le monde aujourd'hui, c'est que partout où le christianisme s'affaiblit, le paganisme et l'idolâtrie se renforcent et là où le christianisme disparaît, des choses horribles se produisent."
Et des choses horribles se produisent... On peut dire : goût du morbide (Halloween), sacrifices humains, violences sexuelles envers les femmes, envers les enfants... Les prophéties de Paul VI se sont réalisées...
Voici la source de l'article en anglais qui rapporte les propos du rabbin Elad Dokow
avec ma traduction de cet article écrit par Adam Eliyahu pour Breaking Israel News.
Dans cette traduction j'ai mis en liens des traductions de la Sainte Bible faites par l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones :
28 Novembre 2017
Similaire à l'affichage actuel d'Athéna à l'ONU, l'arche de Palmyre a également été exposée lors d'événements associés à un gouvernement mondial. Elle était la pièce maîtresse du Sommet du Gouvernement Mondial à Dubaï en février dernier, et est apparu à Sarona, en Italie, en juin, son exposition coïncidant intentionnellement avec le Sommet du G7 des dirigeants du monde.
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L'information a également été rapportée avant-hier sur un site protestant en anglais "OpenHeaven".
Rappelons que lors des temps bibliques, Abel, Noé, Abraham et les autres patriarches offraient des sacrifices au Seigneur et que Satan, le singe de Dieu voulut se faire lui aussi adorer et avoir les siens. Les Hébreux, sortis de leur captivité en Egypte furent mis en contact avec des nations de Chanaan plongées dans la plus sanguinaire idolâtrie et se laissèrent parfois corrompre. Afin de leur éviter de se fourvoyer dans ces faux cultes, le Seigneur dicta à Moïse cet article de la loi : "Celui qui sacrifie aux dieux sera voué à l’anathème" (Exode 22: 19). Mais malgré les défenses réitérées contre les prévaricateurs, les Hébreux, fascinés par le démon, se laissèrent entraîner dans l'idolâtrie. Déserteurs du vrai Dieu, on les vit offrir des victimes aux idôles. C'est le reproche que Moïse leur fit au moment de mourir : "Ils sacrifient à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu’ils ne connaissent pas" (Deut, 32:17). Quelles étaient ces victimes ? David nous l'apprend: des victimes humaines, et surtout de jeunes enfants des deux sexes (Ps 105:35-36). Trois cents ans après le règne de David, le prophète Isaïe montra le sacrifice humain toujours en vigueur chez les Juifs, ses contemporains qui immolaient des enfants dans les torrents : Immolantes parvulos in torrentibus (Is 57:5-6).
Cent ans après Isaïe, le prophète Jérémie constate la persistance du sacrifice humain chez ses compatriotes : "Car ils m’ont abandonné ; ils ont rendu ce lieu méconnaissable ; ils y ont brûlé de l’encens pour d’autres dieux que ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda n’avaient connus ; ils l’ont rempli du sang des innocents. Ils ont édifié les lieux sacrés du dieu Baal, pour consumer par le feu leurs fils en holocauste à Baal : cela, je ne l’avais pas ordonné, je ne l’avais pas dit, ce n’était pas venu à mon esprit !" (Jr, 19:4-5).
Cent ans après Jérémie, le prophète Ezéchiel élève la voix : "Tu as pris tes fils et tes filles que tu m’avais enfantés, et tu les as sacrifiés pour qu’elles s’en nourrissent. Était-ce donc trop peu que ta prostitution ? Tu as égorgé mes fils et tu les as livrés en les faisant passer par le feu pour elles." (Ez, 16:20-21)
Même reproche dans le prophète Osée qui nous apprend qu'on ne sacrifiait pas seulement des enfants, mais encore des hommes faits, à l'instar de tous les peuples païens : "Quand Éphraïm parlait, c’était la terreur, car lui, il était chef en Israël. Mais il s’est compromis avec Baal et il en est mort. À présent, ils continuent de pécher, ils se font des images de métal fondu, des idoles avec leur argent et par habileté : œuvre d’artisans que tout cela ! C’est à leur propos que l’on dit : 'Eux qui sacrifient des hommes, ils vénèrent des veaux.'' (Os 13:1-2)
Le Livre de la Sagesse nous révèle les abominables pratiques qui accompagnaient les sacrifices humains : "...meurtres rituels d’enfants, célébrations de mystères occultes, délires et cortèges au cérémonial extravagant ; ainsi, ils ne respectent plus la pureté ni de la vie ni du mariage, mais ils conspirent pour s’entretuer et s’infligent les tourments de l’adultère. Tout est mêlé : sang et meurtre, vol et fraude, corruption, déloyauté, sédition, parjure, confusion des valeurs, oubli des bienfaits, souillure morale, perversion sexuelle, désordre dans le mariage, adultère et débauche. Oui, le culte des idoles sans nom est le commencement, la cause et le comble de tout mal." (Sg, 14:23-27). Dans l'Antiquité, il en était de même dans tous les peuples païens, Chananéens, Phéniciens, Grecs, Romains, Gaulois, tous pratiquaient le sacrifice humain. "Après avoir pris un bain de sang humain, on allait prendre un bain de luxure. Voilà ce qui se passait chaque jour, dans la belle Antiquité." (Mgr Gaume, Mort au cléricalisme, ou Résurrection du sacrifice humain, 1877, rééd. Saint-Rémi, p. 38.)
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