En France, l'affaire Alstom tourne à l'affaire d'Etat.
... Cela, c'était sur Canal+, le 9 novembre 2016 dans l'émission "Spécial Investigation", "Anti-corruption : l'arme fatale américaine". Alcatel, Alstom, Total, Technip… Ces dernières années, des fleurons de l’industrie française ont dû payer des amendes colossales à la justice américaine, accusées d’avoir versé des pots de vin à l’étranger pour remporter des marchés. En poursuivant des entreprises pour corruption, les Etats-Unis sont devenus par ce moyen les shérifs du monde. Un géant français, "Alstom", a tenté de résister à ces procédés déloyaux. Résultat : la société a finalement cédé avant de se faire racheter par son principal concurrent américain !
"Le comble dans cette histoire, c'est que General Electric n'a pas payé l'amende comme promis : c'est Alstom qui a réglé l'ardoise de 630 millions d'euros.
Alstom était spécialisé dans l'énergie et les transports, il avait accompagné le développement de la SNCF avec notamment les TGV, contribué à l'édification de la filière nucléaire française et produit aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire les plus grands paquebots du monde. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas empêché la vente de ce fleuron industriel ?
Alstom n'était pas une entreprise comme les autres, elle vivait de la commande publique. En 2003, c'est l'Etat qui l'a sauvé de la faillite :
> Source: http://www.la-croix.com/Archives/2003-08-06/L-Etat-vole-au-secours-d-Alstom-_NP_-2003-08-06-187749
L'argent des contribuables versé à Alstom en 2003 est donc parti dans la poche des Américains en 2016 avec Emmanuel Macron. "Macron, rend l'argent ?"
Une affaire qualifiée de "scandale d’Etat" dans l'émission de Canal + en novembre 2016... Une affaire depuis étouffée, mise sous le tapis au cours de cette campagne présidentielle 2017.
Emmanuel Macron, soupçonné de haute trahison dans le scandale d’Alstom-énergie et auteur du scandale de la livraison de SFR au magnat de la presse Patrick Drahi n’a pour le moment aucun problème avec le Parquet National Financier (PNF), qui préfère s’occuper de ses concurrents directs à la course à l’Elysée, Marine Le Pen et François Fillon, pour des emplois au parlement européen (Marine Le Pen) ou à l'Assemblée nationale (F. Fillon) infiniment moins coûteux que les 300 millions d'Alstom...
L’ancien secrétaire général de l’Elysée et ancien ministre de l’Économie de François Hollande n’est pas non plus poursuivi pour de forts soupçons de dissimulation fiscale sur son patrimoine fabuleux de 3,5 millions d’euros acquis comme banquier de Rothschild en l’espace de deux ans et demi seulement et dont curieusement, il ne resterait plus rien à déclarer…
Le scandale d’Alstom, de la haute trahison
Emmanuel Macron n’est toujours pas poursuivi alors que comme Secrétaire Général-Adjoint de l’Elysée et ensuite ministre de l’Économie il a favorisé, ses propres intérêts, des intérêts capitalistes et des intérêts étrangers contre les intérêts nationaux. Ainsi il a cédé aux Américains un pan capital de l’indépendance énergétique de la France: Alstom-Energie.
« C’est une défaite catastrophique, nous avons été roulés dans la farine. Général Electric et les Américains ont eu absolument ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient, et probablement en mettant moins d’argent et en rencontrant moins de difficultés que ce qu’ils avaient prévu. » Eric Dénécé, dans Spécial Investigation de Canal+.
Arnaud Montebourg avait eu le mérite comme ministre de l'Economie de faire "un choix de patriotisme économique" en bloquant la vente par un décret du 14 mai 2014 relatif aux investissements étrangers, qui devait permettre à l'Etat de s'opposer à la prise de contrôle d'un très grand nombre d'entreprises françaises (Le Monde). Seulement, Arnaud Montebourg n'était pas seul dans ce dossier. Face à lui, il y avait le secrétaire général adjoint de l'Elysée, Emmanuel Macron, qui ne voulait pas utiliser ce décret comme une menace et se déclara favorable à un rachat sans condition d'Alstom par General Electric.
C'est finalement Macron qui l'a emporté et, une fois devenu ministre de l'économie à la place d'Arnaud Montebourg, il a autorisé le 5 novembre 2014 la vente de la branche Energie d'Alstom qu'il a présenté comme une "alliance industrielle".
Le député LR du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle a alors déclaré :
"Emmanuel Macron ment quand il dit que c'est une alliance. Ce n'est pas une alliance, c'est une absorption, c'est une disparition d'Alstom Energie au profit de General Electric".
Macron est clairement désigné comme celui qui a été placé à Bercy en remplacement de Montebourg pour trahir les intérêts de la France au bénéfice des intérêts américains, dans l’émission de Canal+ Spécial Investigation:
Extrait de l’émission Canal + Spécial Investigation du 9 novembre 2016 - Anti-corruption, l'arme fatale américaine . Cet extrait montre la partie qui dénonce la responsabilité d'Emmanuel Macron dans la vente d'Alstom à Général Electric alors qu'Arnaud Montebourg avait bloqué la vente par décret.
Macron, cet associé de la banque Rothschild, n’est pas davantage poursuivi pour avoir livré SFR au magnat milliardaire de la presse Patrick Drahi, faisant de ce dernier son obligé qui, depuis le début de la campagne électorale, organise la propagande du candidat d’"En Marche" sur ses chaines d’information, tout-en court-circuitant et faisant lyncher par ses journalistes les opposants de son mentor.
L’ancien conseiller de François Hollande et son ancien ministre n’est pas davantage poursuivi pour avoir dissimulé au fisc son fabuleux patrimoine de plus de 3 millions d’euros acquis comme banquier de Rothschild en l’espace de deux ans et demi seulement. Où est l'"égalité" ?