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Christ Roi

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 12:12

"Le Martyr de Bouval" est un film de la paroisse Notre Dame d'Enchanet sur Maronne (Pleaux) dans le Cantal, réalisé par Marie-Sophie GUERING avec Abbé Dominique ROZE, Vincent BAC, Annie GUERING, Didier LAFARGE... Musique originale composée par Alexandre BENETEAU.

Le Martyr de Bouval (film avril 2017) - Vie de l'abbé François FILIOL, prêtre martyr de la Révolution dans le Cantal

Le film "Le Martyr de Bouval", écrit entièrement à partir d'archives par une jeune réalisatrice de 17 ans, retrace la vie de l'abbé François FILIOL, prêtre martyr de la Révolution dans le Cantal.

En mai 1793, l'abbé François Filiol, vicaire de Drugeac, avant la Révolution, est arrêté chez son père à Bouval de Barriac-les-Bosquets. Son crime : avoir refusé de signer la Constitution civile du clergé. Sommé de céder et refusant à nouveau, il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire d'Aurillac.

La tête de l'abbé François Filiol tombe à Mauriac, derrière la basilique. Catinon Menette recueille sur un linge le sang du martyr. Jean-Baptiste Serres raconte qu'elle appliqua le tissu sur les yeux d'un aveugle et que ce dernier recouvra la vue. Sur le chevet de Notre-Dame des Miracles, une croix rappelle la terrible fin de l'abbé. Il avait 28 ans.

La Montagne.fr a publié cet article sur le film :

Le Martyr de Bouval (film avril 2017) - Vie de l'abbé François FILIOL, prêtre martyr de la Révolution dans le Cantal

Un film sur l'histoire de l'abbé Filiol, guillotiné à la Révolution

 

Publié le 26/02/2016

 

L’histoire de l’abbé Filiol, guillotiné à Mauriac sous la Révolution française, refait surface : un film consacré à sa vie est actuellement tourné autour de Pleaux.

 

Bercée par le crépitement des flammes, la petite pièce plonge dans le silence. Face à la cheminée, autour d'une table en bois, deux hommes, en costumes d'époque, se fixent du regard. Le jeune François, futur abbé Filiol, fait face à son père. « Clap » ! Le claquement déchire la quiétude du Moulin du Bosquet, et lance le tournage. Derrière sa caméra, Marie-Sophie Guéring balaie la scène de long en large…

 

Deuxième expérience

 

Accompagnée de l'abbé Dominique Roze, curé à Pleaux, la réalisatrice de 17 ans guide un projet mené par la paroisse Notre-Dame d'Enchanet sur Maronne : le tournage d'un long-métrage d'1 h 30, intitulé « le Martyr de Bouval » et consacré à la vie de l'abbé Filiol. Le duo avait déjà travaillé de concert, il y a deux ans, sur un film dédié au pèlerinage à Notre-Dame-d'Enchanet. Projeté à Pleaux, « ce petit succès », sourit Marie-Sophie, les a encouragés à retenter l'aventure, autour d'une autre histoire locale.

 

Né à Bouval (Barriac-les-Bosquets) en 1765 et après des études à Mauriac et au grand séminaire de Clermont-Ferrand, François Filiol est nommé vicaire à Drugeac et ordonné prêtre en 1789. Mais en 1790, il rejette, comme de nombreux prêtres, la Constitution civile du clergé, qui institue une nouvelle église. Contraint à l'exil, l'abbé Filiol prend la route de l'Espagne mais revient rapidement sur ses pas, « pour exercer son ministère clandestinement, raconte l'abbé Dominique Roze. Il est alors caché par son père, notamment dans une grange à Bouval. Mais il est dénoncé par une servante, attrapé et guillotiné à Mauriac, en 1793. Dans l'arrondissement, trois autres prêtres, déportés, ont aussi péri pendant la Révolution française. À travers cette histoire, on veut donner un visage à ceux qui ont été oubliés. »

 

 

Le dossier de béatification relancé ?

 

« Impressionnée par le courage de l'abbé Filiol, prêt à donner sa vie pour aider les gens », Marie-Sophie Guéring a entièrement écrit le scénario, à partir d'archives. Le tournage a débuté à Noël, avec de premières scènes devant l'église de Barriac-les-Bosquets et au baptistère de Pleaux. En début de semaine, le projet s'est poursuivi au Moulin du Bosquet, à Barriac-les-Bosquets. En compagnie d'une poignée de figurants locaux. « Le fait que l'abbé Filiol soit guillotiné, ça a marqué les mémoires ici, explique l'abbé Roze. Ce film, c'est l'histoire de l'abbé, mais ce sont aussi les habitants qui se souviennent. »

 

« C'est une histoire qui a touché les habitants de la région, donc on a trouvé assez facilement des acteurs, et les costumes nous ont été prêtés par des gens du coin, notamment le groupe folklorique Lous Bouscas », complète Marie-Sophie Guéring. Une mobilisation populaire qui pourrait également jouer en faveur du dossier de béatification de l'abbé Filiol : « au point mort » depuis une vingtaine d'années, explique l'abbé Roze, celui-ci pourrait être relancé, puisque le film serait joint au dossier. La fin du tournage, elle, est prévue cet été. Des figurants sont notamment recherchés pour la scène finale, devant l'église de Pleaux, autour d'une guillotine reconstituée, là aussi, par un habitant.

 

Present.fr a publié un entretien avec l'abbé Dominique Roze, curé de la paroisse, au sujet du tournage du film. Extrait :

Statue monumentale de l’abbé Filiol, haute de 3,70 m, érigée en 1896 au sommet du Puy de Bouval, culminant à 730 mètres, le plus haut point du canton de Mauriac (Auvergne)

Statue monumentale de l’abbé Filiol, haute de 3,70 m, érigée en 1896 au sommet du Puy de Bouval, culminant à 730 mètres, le plus haut point du canton de Mauriac (Auvergne)

"Depuis que le projet de film est lancé, on découvre que la mémoire locale et l’attachement de la population à ce prêtre demeurent. Le projet a permis de révéler et de réveiller cet attachement. Et c’est une excellente chose.

 

Pour la France d’aujourd’hui, le film participe au devoir de mémoire, pour reprendre une expression à la mode. Il restitue une des pages les plus sombres de l’histoire de notre pays, un épisode qu’il convient de ne jamais oublier. L’abbé Filiol est resté dans la mémoire populaire quand trois prêtres de la région, morts en déportation, en ont malheureusement disparu. Il est donc une figure emblématique des persécutions subies par le clergé au moment de la Révolution française.

 

En ce qui concerne l’Eglise de France, en cette période de crise des vocations, l’abbé Filiol incarne la fidélité à la foi catholique et à l’Eglise. Par fidélité, il a donné sa vie pour la France. Faire connaître son sacrifice d’amour peut être une source de grâces. Et peut-être, demain, susciter des vocations sacerdotales…

 

Le procès a été ouvert voici bien des années. Pour le moment, il semble bloqué. Beaucoup avaient espéré que l’abbé Filiol serait déclaré Bienheureux en même temps que Catherine Jarrige, dite Cantinou Menette, tertiaire dominicaine originaire de Mauriac, qui consacra sa vie à aider les nécessiteux et qui secourut de nombreux prêtres réfractaires, dont l’abbé Filiol [elle fut béatifiée en 1996 par Jean-Paul II, NDLR]. Pour faire aboutir une béatification, il faut une demande populaire. Je veux croire que le film de Marie-Sophie réveillera la mémoire et relancera le procès. Je veux croire que l’abbé Filiol sera bientôt déclaré Bienheureux par l’Eglise. A la grâce de Dieu !"

 

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