Il y a eu les "droits de l'Homme" de 1789, définis comme le "droit de l'homme affranchi du contrôle de Dieu" et qui ont conduit à "un retour à la barbarie..." (Antoine Blanc de Saint-Bonnet) [1], autrement dit, un retour à l'état sauvage et barbare, il y aura maintenant les "droits sexuels", conçus comme "des droits destructeurs de la famille et de l'enfance", un droit de jouir pour tous à tous les âges, qui fera que "les parents seront dépossédés de leur autorité sur leurs enfants."
L'historienne Marion Sigaut, dans cette entretien à Medias-Presse.info [2], à l'occasion de la sortie prochaine son livre "Les droits sexuels, la destruction programmée de l'enfance et de la famille" (éditions Sigest), aborde le texte diabolique "rédigé par la Fédération internationale du Planning familial (IPPF - International Planned Parenthood Federation), relayé par toutes les agences de l'O.N.U., et qui s'appelle "La Déclaration des droits sexuels." Des "droits sexuels" conçus comme des droits de jouir pour tous, à tous les âges.
Extraits :
"Au titre du "droit à jouir", des conséquences sur les enfants, on va avoir de nouvelles règles énoncées et ces règles deviennent absolument épouvantables, dès qu'elles vont s'appliquer aux enfants.
Parce qu'il est dit en long, en large et en travers, de la première à la dernière page de cette charte des droits sexuels, que les enfants y auront droit, mais, est-il dit, en fonction de leur capacité évolutive. Ce qui ne veut rien dire, avertit Marion Sigaut.
"[...] Sous une fausse barbe qui s'appelle 'en fonction de la capacité évolutive de l'enfant', c'est-à-dire en fonction de son âge, ce qui n'est déterminé nulle part, il est dit que l'on va donner aux enfants des droits qui vont passer par-dessus les parents", précise-t-elle.
"Les préconisations du Planning familial sont des préconisations. Cela n'a pas encore force de loi, mais on sait très bien que c'est comme cela que ça commence. [...] C'est comme cela que petit à petit on en est arrivé au 'mariage' des personnes de même sexe, au 'mariage pour tous', parce que cela a été concocté dans des officines de ce genre, et qu'un jour, c'est arrivé tout cuit dans des parlements où personne n'avait rien réclamé avant."
Jean Michel Vernochet précise que cela est déjà passé "dans les faits" : "Cela s'adresse aux tout petits, aux enfants de quatre ans, et peut-être même avant", avec des "peluches sexuelles", des "jardins d'enfant. [...] Comme on n'a pas autorisé la pédophilie, on va autoriser la sexualité des enfants."
"Il n'y a pas que l'IPPF qui a pondu ce texte absolument épouvantable, il y a plusieurs agences des Nations unies, comme l'UNESCO,
comme l'Organisation mondiale de la Santé (l'O.M.S.) qui a rédigé un texte qui s'appelle "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe", qui prétend éduquer les enfants à la sexualité dès le berceau !
Puisqu'ils ont un tableau de ce que l'on doit enseigner aux enfants, qui va de quatre ans en quatre ans, et qui commence par zéro", précise Marion Sigaut.
[...] Et dès lors qu'on a caché cette abomination derrière une notion complètement mensongère qui consiste à parler de 'santé' - la santé sexuelle fait maintenant partie de la santé - on pourra poursuivre des parents pour maltraitance quand ils auront voulu mettre leurs enfants à l'abri d'une sexualisation précoce, qui est véritablement au programme dans les petites classes."
Marion Sigaut dit qu'elle donne dans son livre "toutes les références, tous les textes."
Jean Michel Vernochet explique qu'il s'agit d'"une véritable conspiration ouverte", qui "se fait au plus haut sommet de l'Etat mondial".
"Le faux prétexte scientifique qui sous-tend toutes ces abominations a été inventé par un certain Kinsey : 'Il n'y a de science en matière sexuelle, reprise par toutes ces agences, que de science émanant de l'Institut Kinsey. Un institut né des travaux d'un certain Alfred Kinsey, qui était un grand pervers sexuel, qui à la base était un entomologiste (étude des insectes), grâcement payé pendant des années par l'Institut Rockefeller pour pondre des rapports absolument mensongers, manipulateurs, pour changer la morale publique. C'est lui qui a été l'initiateur, par ses travaux, de ce qui a été la révolution sexuelle, de ce qui a également été la promotion partout de l'homosexualité. Et Kinsey, est celui qui a prétendu vouloir montrer que les enfants étaient sexuels dès la naissance."
Entretien avec Marion Sigaut sur le rapport Kinsey et la théorie du genre
"Et j'ai retrouvé dans les documents émanant des nations Unies, poursuit Marion Sigaut, et dans toutes ces agences, à la fois internationales et gouvernementales, parce qu'il y a un certain nombre d'institutions françaises qui sont gravement impliquées dans ces mensonges, la base de cette théorie mensongère consiste à dire 'on sait maintenant que les enfants sont sexuels dès la naissance.' Or, cette affirmation provient de prétendus travaux effectués par Kinsey et un certain nombre de pédocriminels qui ont manipulés, violés, torturés des centaines d'enfants pendant des mois et des mois, pour faire un rapport consistant à dire que 'les enfants sont sexuels dès la naissance. Nous avons été témoins de leurs orgasmes.' Les orgasmes étant les évanouissements, les hurlements et les spasmes de ces malheureux enfants."
Jean Michel Vernochet précise qu'"il faut replacer cela dans son contexte Dans l'Amérique des années 30, là où le rapport Kinsey va prendre place (dans les années 40), on pratiquait l'euthanasie des débiles, on pratiquait l'eugénisme. Ce sont des théories qui avaient totalement libres cours. En Suède, tout autant. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, que Alfred Kinsey n'est pas sorti tout seul, tout droit armé du néant, mais qu'il avait eu un grand prédécesseur, qui était Sigmund Freud, qui avait parlé de l'enfant comme 'un pervers polymorphe'. Et qu'il y avait une école aux Etats-Unis, qui s'appelait l''Ecole de Francfort', des Marcuse et beaucoup d'autres, des intellectuels et philosophes qui venaient de Francfort, qui avait fui le nazisme, et qu'on a appelée plus tard l''école freudo-marxiste'. Il y avait toute sorte d'intellectuels qui ont créé la matrice intellectuelle, épistémologique dans laquelle s'est inscrite plus tard la période mai-68, qui naît directement de l'Ecole de Francfort et de ces freudo-marxistes."
Marion Sigaut précise que son livre sort "à un mois près, en même temps que la traduction française du livre de Judith Reisman, universitaire américaine, 'Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle'. Judith Resiman a lutté pendant une trentaine d'années contre tous ces mensonges.
"Son livre (de Judith Reisman), précise Marion Sigaut, démonte complètement l'escroquerie de la 'science' d'Alfred Kinsey."
Jean-Michel Vernochet avertit : "Le mot qui est important c'est le mot 'révolution sexuelle'. C'est une révolution. Tout ce qui était à droite passe à gauche, tout ce qui était à gauche passe à droite."
"Tout ce qui était bien devient mal et tout ce qui était mal devient bien.", précise Marion Sigaut. [4]
"Le normal devient pathologique. Aujourd'hui, si vous êtes contre l'avortement, contre le genre, contre le 'mariage pour tous', vous êtes un malade mental, ou l'équivalent. Et ce qui était pathologique hier devient la normalité. C'est ce qu'il faudrait comprendre", ajoute J.-M. Vernochet, qui avertit : "que cela soit dans l''édition, on ne vous éditera pas - ce pour quoi j'ai souligné le courage de votre éditeur -, vous n'aurez pas accès aux grands medias, vous ne pourrez pas défendre votre point de vue, vos points de vue. Il n'y aura qu'une parole et une voix dominante, qui s'imposera comme une nouvelle religion en quelque sorte, et qu'on va retrouver d'ailleurs dans la religion de la laïcité."
Marion Sigaut conclut :
"C'est diabolique. C'est absolument diabolique. J'insiste.
Toute cette inversion morale qui va mener à la destruction de l'enfance, parce que ces droits sexuels vont être reconnus à des enfants de plus en plus jeunes.
[...] Or, la sexualité n'a rien à voir avec l'enfance.
L'enfance, c'est la période de la vie qui précède la maturité sexuelle. Donc il est hors de question de laisser passer ces abominations-là, qui mettent non seulement les enfants en danger, mais les familles. Les parents seront dépossédés de leur autorité sur leurs enfants."
Sans la religion chrétienne, le monde entier retombe dans la barbarie païenne, c'est-à-dire dans l'odieuse domination de l'homme sur l'homme, dans le culte et la pratique de tous les vices, et dans tous ces horribles abus qu'on appelait césarisme, l' esclavage, la polygamie, le culte du démon", nous avertissait au XIXe siècle
Revenir à Dieu, c'est revenir à la civilisation; c'est en finir avec l'horreur, le chaos et la barbarie.
Notes
[1] "Et qu'est-ce, d'ailleurs, que [...] la Révolution, sinon le droit de l'homme affranchi du contrôle de Dieu ? Et qu'est-ce qu'un tel droit, sinon le retour à la barbarie ? [...] La Révolution est la dernière barbarie." (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, L'infaillibilité, 1861, Paris : Nouvelles Éditions Latines, 1956, p. 29-31).
[2] La destruction programmée de l’enfance et de la famille expliquée par Marion Sigaut, MPI-TV / Société — par Léo Kersauzie — 9 janvier 2017
[3] C'est la prophétie d'Esaïe V, 20: "Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres."
[4] Mgr de Ségur, Le Pape est infaillible, Editions Saint-Rémi, p. 203-204. Une brochure qui aborde un petit travail de Mgr de Ségur, tiré à plus de trente-cinq mille exemplaires, composé et publié après la définition de l'infaillibilité pontificale le 18 juillet 1870, au moment du concile Vatican I. Le pape est infaillible, dans certaines conditions bien précises, lorsqu'il enseigne ex cathedra , "depuis la chaire", en tant sur successeur de S. Pierre, en matière de foi et de morale. Il ne l'est pas dans les autres conditions.
[5] Anne Bernet, Revue Fideliter, Janvier-Février 1996, N° 109, p. 74.