Peu de temps avant son exécution par le roi d’Angleterre Henry VIII, Saint John Fisher avait déclaré :
La forteresse a été abandonnée par ceux qui avaient à la défendre.
En parlant d’un abandon de la forteresse, il ne faisait pas référence à une invasion du pays par une nation étrangère ou une horde de barbares ; il ne parlait pas du schisme provoqué par la convoitise du roi.
Il faisait uniquement allusion à la trahison de ses frères évêques qui, l’un après l’autre avait accepté et béni le faux mariage d’Henri VIII avec Anne Boleyn.
Ces évêques trahissaient ainsi l’unique Eglise fondée par Jésus-Christ, choisissant ainsi de perdre leur âme pour conserver une fonction (et leur tête) tout en sachant très bien ce qui était en jeu.
Ce qui est arrivé dans l’Angleterre du XVIe siècle est exactement ce qui se passe aujourd’hui dans bien des diocèses et à tous les niveaux, juste sous notre nez.