“Le fossé ne cesse de se creuser : Florence contre Rome, la Pologne contre l’Argentine, Malte contre Milan... C’est ce qu’on appelle un schisme de fait.”
C’est en ces termes très clairs que le quotidien “Tagespost” a commenté la décision de l’Evêque de Malte d’admettre à la communion eucharistique les divorcés-remariés sans autre forme de procès. Guido Horst, le correspondant du journal à Rome, exprime ses critiques dans cet article : il estime que “Rome ne tient plus son rôle d’instance de clarification, mais se comporte en observateur silencieux de la disparition de l’unité dans l’action pastorale de l’Eglise.”
L’article du “Tagespost” relève aussi que cet état de non-décision s’exerce sur le dos des petites gens et, de ce fait, très concrètement, sur le dos de nombreuses paroisses. Celles-ci se voient en effet contraintes d’expliquer tant bien que mal aux fidèles, et aussi à ceux qui se tiennent à distance de l’Eglise, ce qui est en cours de changement : la morale, les sacrements, la pastorale...
Source: Die Tagespost
Traduction: proliturgia.org