Mercredi 12 octobre, sur I-télé, Olivier Galzi recevait Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur du livre "La Cause du Peuple, Histoire interdite de la présidence Sarkozy" chez Perrin. Revenu des promesses non-tenues de l'ex-président, de la "parole qu'il avait donnée à l'occasion de la campagne de 2007" et qui ne s'est "pas actualisée", Patrick Buisson a expliqué de quelle manière la classe politique, de droite comme de gauche, considère les gens du peuple :
"Le mépris de classe entretenu par les dirigeants de ce pays à l'égard de ceux qu'ils appellent non pas les sans-dents [1] mais les péquenauds ou les ploucs est évidemment un fait politique majeur, monsieur Galzi. Si vous ne le comprenez pas c'est dommage. Mais la coupure entre le peuple et les élites est illustré par ce mépris de classe sous lequel nos dirigeants écrasent les Français."
Un peu plus loin dans l'entretien, Patrick Buisson ajoute :
Ce sont des gens qui ne parlent qu'argent et qui ne pensent qu'argent.
Notes
[1] Les sans-dents est une expression employée par François Hollande en privé quand il parle des gens du peuple trop pauvres pour s'offrir des soins dentaires. François Hollande confirme avoir prononcé ces mots, dans le livre "Un Président ne devrait pas dire ça", mais nie le ton moqueur. Valérie Trierweiler avait donné cette information dans son livre "Merci pour ce moment". Elle a confirmé le ton méprisant mercredi 12 octobre sur son compte twitter en publiant un sms du président datant du 31 mai 2005 : "Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t'inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents", avait écrit François Hollande à l'époque et il semble bel et bien marquer un certain mépris pour les pauvres. Source : François Hollande et les "sans-dents", Valérie Trierweiler persiste et signe en dévoilant une preuve, Closer, le 12 octobre 2016 à 12h57