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Christ Roi

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 10:07
La Sainte Croix (Documentaire)
Depuis 1492, à Rome, la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem abrite le "titulus crucis", petite pièce de bois constituant un morceau de l'écriteau placé au-dessus de la tête du Christ lors de sa crucifixion.
 
La mère de l'empereur romain Constantin, sainte Hélène, l'aurait découvert en 325 à Jérusalem sur le site du Saint-Sépulcre [1] lors d'une expédition menée pour s'emparer des reliques de la Passion du Christ. Elle aurait retrouvé la croix de Jésus et les clous ayant servi à le crucifier après avoir fait raser le temple païen dédié à la triade Capitoline qui avait été construit par l'empereur Hadrien.
 

Trois croix (celle de Jésus, celle du bon larron et celle du mauvais larron) furent alors découvertes dans une ancienne citerne.

 

Le titulus Crucis permit d'identifier la croix sur laquelle le Christ fut supplicié.

 

L'information est rapportée par saint Ambroise de Milan, le fils d'un préfet des Gaules et d'Occident et l'un des évêques les plus estimés du monde chrétien dans les pays méditerranéens, à cette époque. Il écrivit qu'Hélène découvrit "une preuve cruciale, le titulus Crucis, l'écriteau cloué au-dessus de la tête du Christ".

 

Un autre récit vient corroborer le récit de St Ambroise. Un Père de l'Eglise appelé Jean Chrysostome, alors évêque d'Antioche, relate cet évènement. Il dit que l'authenticité de la Croix est prouvée, parce que le titulus était toujours cloué à la Croix.

 

Saint Cyrille de Jérusalem, Evêque et docteur de l'Eglise (+386)Ste Hélène aurait rapporté la plus grande partie de ces reliques dans son palais à Rome (un fragment important de la vraie Croix, la moitié du titulus crucis et l'un des clous). Les premiers historiens de l'Eglise écrivent que les reliques ont été divisées en trois lots. Hélène envoya à son fils à Constantinople des morceaux de la vraie Croix et l'un des trois clous. Des morceaux sont restés à Jérusalem et d'autres à Rome.

 

Saint Cyrille, évêque de Jérusalem au IVe siècle, mentionne dans une lettre que la Vraie Croix a été répartie en tellement de morceaux qu'elle couvre la surface de la terre. Dans des archives du IVe et Ve siècles ap. J.-C., Michael Hesemann a découvert que la Vraie Croix était parvenue jusqu'en Gaule, en Afrique du Nord, en Asie Mineure et en Syrie. Le journaliste et historien allemand Michael Hesemann a découvert quHélène a non seulement partagé en morceaux le bois de la Croix, mais elle a aussi partagé le titulus crucis, dont on ignore le nombre exact de fragments. Mais un récit rapporte ce qu'il est advenu du fragment resté à Jérusalem. Une soixantaine d'année après le triomphe d'Hélène, un fragment a été aperçu par Egérie, une pélerine espagnole venue à Jérusaleme en 380. Elle raconte qu'elle a assisté un jour à une cérémonie où se trouvait une boîte. L'évêque de Jérusalem était accompagné de deux hommes (on pense aujourd'hui que c'était des prêtres), et ils ont assisté à la cérémonie. Lorsqu'il a ouvert la boîte, ils ont vu des fragments de la Croix et du titulus. Egérie déclare l'avoir vu. Elle est d'ordinaire considérée par les historiens comme un témoin fiable. Elle apporte une preuve supplémentaire que la Vraie Croix a bien été retrouvée et conservée.

 

A Rome, Ste Hélène légua ses reliques dans son testament au pape Sylvestre Ier. Autour d'une pièce de ce palais, transformée par Hélène en chapelle, fut construite quelques années après sa mort une église qui deviendra la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem.

 

Selon Michael Hesemann, le fragment du titulus avec la moitié de l'inscription originale (lequel avait été mis dans un coffret protecteur en plomb en 1144 lors de travaux de transformation effectués 800 ans après la mort d'Hélène au XIIe siècle et apparemment oublié) fut retrouvé en 1492 dans la basilique lors de travaux de réparation du plafond. Un document de 1492 détaillant les travaux de restauration dans la partie qui était auparavant le palais personnel d'Hélène, a été retrouvé par Michael Hesemann. Les ouvriers retirèrent des mosaïques qui se détachaient et trouvèrent une brique avec l'inscription "titulus crucis". Ils retirèrent cette brique et derrière, ils découvrirent une boîte. Elle portait le sceau d'un cardinal du XIIe siècle de 1144. Ils brisèrent le sceau, et ouvrirent la boîte. A l'intérieur, il y avait un fragment de bois avec l'inscription en trois langues : "Jésus de Nazareth", un fragment de l'écriteau mis sur la Croix. Pour l'historien, le fait que le titulus crucis a été caché rend son authenticité encore plus crédible: qui s'amuserait à fabriquer un faux aussi élaboré pour le cacher dans un mur, sans chercher à l'exposer à la vénération du public, sans le montrer ? M. Hesemann découvre qu'en 1492, les autorités de l'église, exposent le titulus crucis à la vue du public dans la basilique, à l'endroit où il est encore vénéré aujourd'hui. De liens en liens, M. Hesemann a réussi à lier le titulus crucis de Rome à la Terre sainte. Hélène mourut en 329, elle fut canonisée et est souvent représentée avec une croix.

 

Le titulus fut déclaré authentique le 29 juillet 1496 par la bulle Admirabile Sacramentum du pape Alexandre VI. Le 25 avril 1995 l'historienne de l'Église Maria-Luisa Rigato put photographier l'écriteau et le peser. Il est en noyer, pèse 687 grammes, a une longueur de 25 centimètres, une largeur de 14 centimètres et une épaisseur de 2,6 centimètres.

 

Le titre de la Croix que Pilate fit placer est "Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm" (INRI), Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs (Jean 19, 19). Des sources romaines, des historiens romains nous apprennent que dans la plupart des cas de crucifixion, le nom de la personne condamnée à mort, et la nature de son crime, était inscrit que l'écriteau. L’Évangile selon Saint Jean précise que l'inscription était en trois langues, en hébreu, en grec et en latin (Jn 19:20).

 

Sur l'écriteau, l'on peut distinguer trois lignes d'écriture. La première ligne est composée de six lettres hébraïques qui ne sont que partiellement conservées. Les deuxième et troisième lignes avec leur inscription grecque et latine le sont mieux. Les mots à l'envers de droite à gauche sont les suivants :

 

ΝΑΖΑΡΕΝΥΣ Β

US NAZARENUS RE

 

À partir de la première ligne, Maria-Luisa Rigato a reconstitué l'expression araméenne ישו נצר מ מ (Jeschu nazara m m), m m abrégeant malk kem, en français : "Jésus le Nazaréen votre roi". A l'instar de l'araméen, les écritures en grec et en romain ont été inscrites de droite à gauche. ce qui montre qu'elles auraient été rédigées par un scribe juif sur l'ordre du préfet romain Ponce Pilate.

 

Basilique du Saint-SépulcreUne preuve bien réelle du passage de Ste Hélène à Jérusalem est que pour commémorer la réussite de sa mission et la découverte de l'emplacement de la Vraie Croix, Hélène fit constuire une église qui est appelée "église du Saint-Sépulcre", un des lieux saints des plus visités de Jérusalem.

 

Un morceau de bois gravé peut-il vraiment avoir survécu près de deux mille ans ? La réponse vient de ruines romaines au Royaume-Uni : le "Mur d'Hadrien" (122 - 127 ap. J.-C.). En 1973, des archéologues creusant dans le fort romain de Vindolanda ont découvert près de 2000 tablettes en bois gravées à la main. Elles datent de l'époque du Christ. Elles se sont admirablement bien conservées dans un sol imbibé d'eau, presque entièrement dépourvu d'oxigène. En effet, l'oxygène favorise la décomposition. Les conditions de leur découverte sont presque identiques à celles du titulus crucis, tel qu'on pense qu'il a été découvert.

 

A la fin des années 1990, sept experts en paléographie comparative datent le titulus du Ier siècle de l'ère chrétienne. Néanmoins, le résultat est contesté par des analyses au carbone 14 en réalisées en 2002 dans un laboratoire à l'Université de Rome, faisant remonter l'existence du titulus Crucis au Moyen Age.

 

Voici le documentaire de la chaîne "Planète", "Chasseurs de légendes, La Sainte Croix", qui rapporte ces informations.

Le documentaire nous indique (à partir de 11:40) que Sainte Hélène se rendit vite compte à Jérusalem que les chrétiens vénéraient déjà la Croix, symbole de la crucifixion du Christ.

 

On retrouve des signes de la vénération de la Croix, dès le commencement du christianisme. Michael Hesemann explique qu'"on a découvert des croix gravées sur des ossuaires chrétiens à Jérusalem. Plusieurs éléments nous indiquent que la Croix a tout de suite été un symbole sacré de la chrétienté."

 

En 1998, il examina avec l'autorisation de l'Académie pontificale des sciences le Titulus Crucis, la relique exposée depuis 1492 dans la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem à Rome.

 

Il soumit le titulus à l'expertise de sept experts israéliens en paléographie comparative (la comparaison des écritures selon les époques) et érudits qui ont travaillé sur les Manuscrits de la Mer morte. Ils datèrent l'inscription qu'il porte en hébreu, en grec et en latin du Ier siècle. Hesemann remit ceS résultats au pape Jean-Paul II lors d'une audience privée. Au cours d'une conférence organisée en 1999 à l'Université pontificale du Latran, il les présenta au public, et un an plus tard parut son livre "Die Jesus-Tafel". Des investigations effectuées par le papyrologue protestant Carsten Peter Thiede et l'historienne de l'Église Maria-Luisa Rigato, de l'Université pontificale grégorienne, confirmèrent cette datation. Mais celle-ci tient l'écriteau pour une copie fidèle au titulus original.

 

Des analyses au carbone 14 font remonter le bois de l'écriteau aux environs du XIe siècle [2]. Hesemann attribue les valeurs mesurées à un phénomène de contamination et renvoie aux questions similaires soulevées à propos du linceul de Turin.

 

A l'occasion d'une conférence tenue à l'université madrilène "Universidad CEU San Pablo" en mai 2009, M. Hesemann plaida en faveur de l'authenticité de la relique [3].

La Sainte Croix (Documentaire)

Pilate fit aussi une inscription, et la fit mettre au haut de la croix; Elle portait ces mots: "Jésus de Nazareth, le roi des Juifs."

Evangile selon Saint Jean, 19:19

Notes

 

[1] Le Saint-Sépulcre est le tombeau du Christ. Il se trouve dans un jardin non loin du Golgotha. (Jn 19:41) à Jérusalem. Aujourd'hui "église du Saint-Sépulcre".

[2] F. Bella, C. Azzi, Dating of the Titulus Crucis, in: Radiocarbon, 44 (2002), pp. 685–689

[3] https://heraldosvalencia.wordpress.com/2009/04/23/ultimas-investigaciones-sobre-la-sabana-santa-y-el-sudario-de-oviedo-en-la-universidad-san-pablo-ceu/

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