Michel De Jaeghere dans son éditorial pour la revue du Figaro Histoire titrée "Vendée l'épopée des géants le Figaro (Juin-Juillet 2016, n°26) explique :
"Il nous faut des Vendée!" avait proclamé Lénine. Il avait tenu parole en multipliant les massacres. On avait noyé les contre-révolutionnaires dans la Volga comme Carrier l'avait fait dans la Loire. La terreur jacobine tenait lieu de modèle. On n'aurait seulement pas la naïveté de Robespierre: on tuerait les apprentis thermidoriens avant qu'ils ne se manifestent. On irait, cette fois, jusqu'au bout. Et l'on réécrirait l'histoire comme on l'avait fait en France. On maquillerait crimes et châtiments. Les koulaks seraient des 'bandits', comme les Vendéens avait été des 'brigands'. On nierait les procès truqués, les déportations, les famines organisées, le goulag, comme on avait nié, on nie parfois encore, les tannages de peau humaine, le massacre des prisonniers, l'empoisonnement des puits, la déportation des femmes et des enfants, le génocide d'une population exclue de la condition humaine pour sa fidélité à l'ordre ancien, ses attachements immatériels à des réalités qu'on avait abrogées par décret."
L'émission de Radio courtoisie, ici.
du 8 juillet 2016 , avec Reynald Secher *, historien, présente les dernières actualités de l'historiographie sur les guerres de Vendée, la Terreur, l'histoire de la Révolution et du génocide vendéen est à écouter
* Reynald Secher a rencontré un certain nombre de pressions, de tentatives de corruption, des menaces, en 1985, pour qu'il renonce à soutenir sa thèse publique "Contribution au génocide franco-français : La Vendée-Vengé" (Cf. "La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen", 2009)