Ces gens sont fous. Neufs jours après l'attentat de Nice, tout l'"enjeu" pour le socialiste Julien Dray, invité de RMC ce matin (1), c'est de continuer ce qui a été fait pendant trente ans. Ce n'est pas de sécuriser les Français, c'est que la république permette de créer un "islam libre" !
"Toute la bataille qui est enjeu, c'est que la république doit permettre la naissance de cet islam libre."
On aimerait savoir si Julien Dray est un théologien musulman pour savoir quelle est la bonne version de l'islam, et pour quelles raisons un politique dit "laïque" se permet d'appeler à créer un "islam libre" en France ?
Conseiller régional socialiste d'Île-de-France, une des figures de la gauche qui a longtemps été le monsieur sécurité du parti socialiste, Julien Dray était interrogé par Apolline de Malherbe.
"Le jeudi 14 juillet au soir sur la Promenace des Anglais (à Nice), six policiers nationaux sur la zone piétonne, deux véhicules et aucun véhicule en travers de la chaussée, les véhicules étaient garés le long de la voie, ce dispositif vous paraît-il suffisant ?", demande Apolline de Malherbe.
"Il y aura certainement, et c'est une nécessité à mon avis, à regarder les choses. Il n'ya pas de système parfait. Il y a eu des failles forcément, puisqu'il y a eu attentat", a répondu Julien Dray.
(A partir de la 5e minute dans le podcast) "On a les outils suffisant dans notre constitution, dans notre droit pour faire face ?", demande justement Apolline de Malherbe.
Lire : Attentats : De l'impuissance de la laïcité "ouverte" ou "stricte"
Réponse de Julien Dray : "Ils (les terroristes) veulent que nous changions. Ils veulent que nous abandonnions la république. Ils veulent que ce que nous sommes, c'est-à-dire ce pacte républicain, où chacun est considéré comme un citoyen par-delà ses croyances, soit rompu. Ils veulent qu'on en revienne à des communautés et à la guerre des communautés, parce qu'ils veulent devenir les chefs d'une communauté pour briser ce pacte républicain. Et ce n'est pas un hasard s'ils s'attaquent le plus (à la France), si le pays qui est le plus ciblé, c'est la France, parce que c'est un modèle dans lequel progressivement et avec difficultés, est en train de naître un islam libre, un islam qui s'émancipe de la tutelle salafiste. Et c'est là, toute la bataille qui est enjeu, c'est que la république doit permettre la naissance de cet islam libre", répond cet idéologue militant communiste trotskiste dans sa jeunesse, co-fondateur en 1984 avec Harlem Désir de SOS-Racisme, l'officine gauchiste qui monta et instrumentalisa les communautés immigrées contre le reste de la population pendant des années, avec le résultat que nous voyons aujourd'hui !
Lire : "Réforme de l'islam de France" : Un Conseil des ministres "particulier" (Manuel Valls) où des financements pour construire des mosquées et la formation des imams sont envisagés
De quoi se mêle Julien Dray ? De religion ? Tout le monde pensait qu'on était dans une république "laïque" où l'Etat ne se mêlait pas des affaires religieuses ? Et si l'on demandait au grand-prêtre de la franc-maçonnerie de prêcher sa religion ailleurs, dans ses loges par exemple (2) avec une application stricte de la laïcité ?
"Il y a la tentation raciste. On a vu un certain nombre de scènes, de témoignages, de Niçois d'origine arabe qui ont été pris à partie sur la promenade des Anglais, est-ce qu'elle n'est pas en train de se déliter cette société?", demande Apolline de Malherbe.
"Justement, ce n'est pas elle (la société) qui est en train de se déliter, c'est nous tous. Parce que si on perd cette bataille-là, nous serons aussi perdants.
[A partir de 12:50 dans le podcast] "Quelqu'un comme Patrick Calvar qui est le patron du renseignement français disait avant même l'attentat de Nice : 'La confrontation entre l'ultra-droite et le monde musulman est inéluctable" (3), demande Apolline de Malherbe.
Réponse de Julien Dray : "Entre l'ultra-droite et le monde musulman, mais entre ces deux pôles-là il y a la république. Et c'est pour cela qu'elle ne doit pas s'abandonner. C'est pour cela que quand on me dit que pour sauver la France, il faut abandonner la république, je dis non. Pour sauver la France, il faut défendre la république."