Le changement de régime envisagé comme un mélange entre aristocratie et démocratie à la base, et monarchie au sommet, la chaine de réinformation Tv-Libertés a proposé aujourd'hui un débat de haut vol sur le changement de régime, qui complète notre article d'avant-hier, "L'autorité en haut, les libertés en bas".
Les invités philosophe Eric Guéguen, auteur de l’ouvrage “Le miroir des peuples : enquête sur l’avenir de la République” et l’historien belge Christophe Buffin de Chosal, auteur de “La fin de la démocratie”, ont évoq et a annulé toute représentation sincère.
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Tout deux partagent l’idée selon laquelle la démocratie est un régime moribond incapable d’assurer le bien commun. A travers le prisme du libéralisme, qui a débouché sur la démocratie parlementaire moderne, ils reviennent sur la notion d’opinion publique travaillée par les media traditionnels qui n'organiseront jamais ce type débat, proposent une critique des mouvements populistes en Europe et tentent de donner des pistes pour élaborer un régime taillé pour la France.
Extrait:
donc un roi qui règne et gouverne. Il ne faut pas (lui donner) un simple rôle de protocole, il faut un véritable monarque héréditaire pour que son pouvoir ne soit pas contesté, qu'il puisse assurer sa politique sur la durée de sa vie, et pas par période de quatre ans, parce que cela ne sert à rien.
Note de Christroi. La monarchie, en France, est effectivement le meilleur régime politique car il préserve le bien commun au sens des scolastiques, avec le principe de l'autorité maintenue dans le peuple, et un Etat conçu comme un collectif et non comme le résultat d'un concours de volontés. (Cf. Georges de Lagarde, La Naissance de l'esprit laïque au déclin du Moyen Âge).
Sous l'Ancien Régime, les deux tendances démocratiques (hérité de la féodalité) et monarchiques (hérité du droit romain) se complétaient et concouraient à assurer le bien commun.