Garde biterroise interdite par le tribunal administratif de Montpellier mardi 19 janvier 2016. "Le tribunal de Montpellier a estimé quant à lui que ces missions de surveillance relevaient davantage du travail de la police que des citoyens." Source: http://www.metronews.fr/info/beziers-la-garde-biterroise-de-robert-menard-suspendue-par-le-tribunal-administratif-de-montpellier/mpas!zuJWYDsOienOQ/
La première chaîne de Réinformation Tv-Libertés, dans son JT du mercredi 26 janvier 2016
sur ce sujet.Extrait:
"La garde biterroise suspendue, le tribunal administratif de Montpellier met son veto au projet de garde citoyenne lancé par Robert Ménard, le maire de Béziers. Le juge a considéré que la sécurité des bâtiments et de la voie publique était un service de la police qui ne pouvait être délégué à des particuliers.
Une décision contestée par Robert Ménard, qui devrait être à nouveau soumise à la justice. Les défenseurs du projet pourront invoquer un deux poids deux mesures. Des groupes de sécurité musulmans s'étaient en effet constitués à Noël pour assurer la sécurité des messes de minuit."
La décisison partisane et politique du tribunal administratif de Montpellier montre qu'il y a une catégorie de super-citoyens (les musulmans assurant la sécurité des messes de Noël) qui peuvent s'organiser en milices avec le soutien unanime du gouvernement, et une autre non. Les habitants premiers de ce pays sont des sous-citoyens, avec des droits politiques inférieurs, les seuls qui ne doivent pas avoir le droit de s'organiser pour se défendre. Au contraire, ils devront se soumettre à la défaillance du Leviathan, accepter cette situation de fait d'insécurité permanente, accepter cette injustice et se soumettre aux milices musulmanes. Le comble de l'injustice s'il en est.
Cette décision d'injustice totale ne peut pas tenir très longtemps devant le principe d'"égalité" devant la loi. Tôt ou tard une inflexion politique viendra,
. soit interdire toutes les milices privées. Auquel cas l'Etat devra aussi assurer la sécurité des chrétiens dans ce pays à tout moment et en tout lieu et donc mettre un policier devant chaque église, chaque temple, chaque chapelle... comme il le fait pour assurer la sécurité des synagogues ou des écoles. Ce qui, concrètement, est impossible.
. soit autorisera tous les citoyens (y compris les habitants premiers de ce pays) à se défendre.
Dans les deux cas, la "république" issue des principes monarchiques français millénaires dévoyés en 1789 aura démontré son obsolescence et sa défaillance. Ce n'est qu'une question de temps. Les oligarques le savent. C'est la raison pour laquelle, ils prennent la voie médiane jusqu'au moment où l'incapacité à expliquer le réel viendra mettre un point final aux expérimentations hasardeuses.
Cette décision montre l'imposture d'une "égalité" à double vitesse conçue essentiellement comme une arme de combat tournée contre les Français.
Elle démontre La société ne peut fondamentalement pas se définir comme la somme des individus qui la composent. La nature ne se laisse pas si facilement dominer, l'Etat ne peut pas tout faire, il y a une nature qui résiste. Et la force d'inertie de chaque élément hétérogène finit par ébranler la minutieuse construction. Le bel édifice éclate, le réel reprend ses droits, le tour de magie n'aura duré qu'un temps. C'est l'incapacité de l'oligarchie à expliquer les attentats de janvier 2015 et du 13 novembre 2015 qui viendra ponctuer les deux siècles de l'expérimentation moderne révolutionnaire.
l'utopie des idées modernes et révolutionnaires de 1789 qui avaient prétendu réaliser une nation homogène à partir de principes culturels et religieux hétérogènes.
C'est ainsi qu'un Joseph de Maistre a pu justement écrire dans les Considérations sur la France (1797) :
La Constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l'homme. Or, il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être persan ; mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie ; s'il existe, c'est bien à mon insu.