Une petite video de 5 minutes résume l'illusion du "vote".
désappointèrent Et bien que la France fût suivie par les Pays-Bas et l'Irlande, un nouveau projet de traité reprenant en substance celui de la constitution fut présenté et ratifié par voie parlementaire par tous les pays de l'Union européenne (parlements nationaux qui ont tous ainsi - sans exception - avalisé le vol de la "Souveraineté populaire" de 2005 et prouvé que la démocratie est une illusion. Ndlr.), sauf l'Irlande où l'on fit revoter le peuple jusqu'à ce qu'il dise oui.
plus value formé pour comprendre ces enjeux et y apporter une solution. Et si la masse ne peut même pas comprendre de quoi il est question, a fortiori ce n'est pas elle qui va désigner le candidat ayant la bonne solution au problème. L'idée est ridicule. Il peut comprendre, voir et constater en revanche par exemple l'augmentation du coût de la vie suite au passage à l'euro, il peut constater l'augmentation du chômage, voir qu'il y a de plus en plus d'étrangers dans la rue, mais ce n'est pas son vote qui va pouvoir changer quoique ce soit, car il n'a pas, il n'a jamais eu et il n'aura jamais le pouvoir. Le pouvoir sera toujours exercé par une minorité, plus ou moins capable qui aura réussi à légitimer l'exercice du pouvoir.
Faut-il alors chercher à élire un parti réellement différent, hors système (même s'il s'y soumet pour être élu), qui veut changer les choses en profondeur ?
En réalité, outre que ce parti sera toujours diabolisé et écarté par l'élite en place, il ne pourra jamais accéder au pouvoir par le jeu des élections, parce que c'est l'élite en place qui pose les règles du jeu [Ndlr. C'est l'oligarchie mise en place en 1791-1792 qui décide de contrôler les limites dans lequel le "débat démocratique" doit s'exercer. Certains sujets sont bannis (Exemple : droit naturel, droit divin. N'est admis que le droit maçonnique relativiste). C'est l'oligarchie qui définit les limites de la connaissance et de la culture elle-même (Exemple : lire Gustave Flaubert et le Grand Orient de France). C'est l'oligarchie qui décide qui gouverne et qui ne gouverne pas (Exemple : aux Régionales 2015, premier parti de France en termes de voix, le Front national recueille zéro région, les grands gagnants demeurent les partis dits "de gouvernement", malgré une faible représentativité (le mieux étant 20% pour l’UMP), une minorité est reconduite au pouvoir, le "vote" aura été inutile, l'élection, une farce et la "démocratie" une illusion.)]
A voir d'ailleurs la manière dont François Mitterand utilisait le droit de vote des étrangers, on est même en droit de se demander si cela n'arrange pas en fait le pouvoir en place de canaliser une colère populaire dans un parti diabolisé.
Non en réalité, le jeu électoral pour désigner des hommes de pouvoir est - en plus d'être une farce - une des grandes tares de la démocratie. Car les hommes qui se présentent, se présentent pour avoir du pouvoir. Ils veulent du pouvoir, et l'ambition est indispensable, elle est la condition sine qua non d'un homme politique dans une démocratie. En faisant "acte de candidature", l'homme politique proclame tout haut son vice. Par conséquent, nous n'aurons jamais dans les régimes dits "démocratiques", que des carriéristes, des hommes prêts à presque tout pour obtenir et surtout garder le pouvoir qu'ils auront obtenu. Et au menu des choses qu'ils sont prêts à abandonner, pour garder leurs sièges, figurent l'intérêt du peuple, le Bien commun.
La démocratie est une utopie.
La solution n'est pas de revenir à un âge d'or démocratique qui n'a jamais existé, mais bien plutôt de mettre à la tête de nos institutions des gens qui ne choisissent pas d'être là pour assouvir leur vice mais qui soient là par obligation, par devoir, par charge (car le pouvoir est une charge) et non pas par ambition, par intrigue, ou par envie.