L'économiste Charles Gave avertit : "un groupe mafieux criminel a pris le pouvoir aux Etats-Unis." Qui s'en soucie en France ? Personne. En attendant, les contribuables payent.
Extrait :
"Nous avons eu la crise financière la plus importante de l'histoire, depuis les années 30. Et aucun de ces gars-là n'a été en prison.
... Il y a un homme qui a cherché à avoir un petit déjeuner avec moi, il y a trois quatre ans, qui s'appelaient Thomas Hoenig, qui était le chairman de la réserve fédérale de Kansas City, qui a voté huit fois contre son chairman Bernanke. Et il m'a dit - on a sympathisé -, Charles, il faut que je te dise quelque chose, tu m'es sympathique :
'Depuis la fin des années Clinton, il y a une ploutocratie qui a pris le contrôle des Etats-Unis avec les trois grandes banques que tout le monde connaît. Et cette ploutocratie gère la masse monétaire au profit de cette ploutocratie. Et la grande question est comment, nous Américains, allons-nous récupérer notre démocratie ?'
Donc, nous avons aujourd'hui une mafia qui a pris le pouvoir. C'est une mafia qui est quasiment criminelle. Et il ne nous manque que le courage politique."
A la question "cette ploutocratie qui finance les présidentiables aux Etats-Unis a mis la main sur la démocratie ?", Charles Gave a répondu :
"Sur la banque centrale. Regardez simplement les nomminés de la Banque centrale. Qui est banquier central dans le monde aujourd'hui ? Ils sont tous passés à un moment ou un autre par cette ploutocratie. Je dirais que tous les banquiers centraux sont passés par Goldman Sachs. Tous. Il n'y en a pas un qui ne soit pas passé par Goldman Sachs.
Il y a aussi autre chose qui m'inquiète s'agissant des Etats-Unis, et Dieu sait que j'ai été un soutien des Etats-Unis pendant très très longtemps et je le suis encore, c'est l'extra-territorialisation du droit américain. Les Américains ont décidé qu'ils pouvaient aujourd'hui appliquer leur droit en dehors de chez eux. Ce qui est une perte de souveraineté inimaginable pour les autres pays. On l'a très bien vu dans l'affaire de la BNP (sanctions financièeres imposées. Ndlr.). Ce qui est un abus de pouvoir, et à terme met en danger le dollar."
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