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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:24

La Révolution périra, car elle est un attentat sur les peuples encore plus que sur les gouvernements, car elle est conjurée contre les droits des nations beaucoup plus qu'en faveur des droits de l'homme.

Mallet du Pan, Considérations sur la nature de la Révolution française, 1793, rééd. Editions du Trident, Paris 2007, p. 120.

L'Oligarchie qui tient le pays depuis 1791 ne se laissera pas dessaisir de son pouvoir sans nous faire une guerre sans pitié à l'intérieur et à l'extérieur comme en 1792-1794. Le meilleur moyen de l'achever est de cesser d'alimenter la haine instituée, haine portée par la soit-disant "république" révolutionnaire. Une république qui divise les Français à chaque élection avec son "front républicain".

C'est cette vérité qu'il s'agit de mettre en évidence, en exposant aux Français que leur salut, inséparable de celui de l'Europe et du reste du monde, passe par une réappropriation des droits et des principes qui leur ont été volés en 1789.

 

Sous prétexte de "Souveraineté nationale", c'est une école du meurtre et du mensonge qui nous a volé notre souveraineté politique et notre pouvoir. Reprenons-les !

 

Il reste à convaincre les Participants, c'est-à-dire ceux qui pensent encore - malgré tous les signes contraires - que le vote peut "changer les choses" (sic), en leur disant deux choses :

 

1/ Dans l'histoire depuis 1791, ce vote qui a été mis en place par une Secte fanatique pour déposséder les Français de leur pouvoir politique. Ceci est vérifiable. C'est un fait historique. Dès lors, le vote mis en place dans les institutions partisanes n'a servi à rien, il n'a jamais été ni pris en compte ni respecté par ceux-là même qui les avaient dépossédés, si ce n'est à faire perdurer un système de meurtres, l'"école du meurtre et de barbarie" (E. Burke) Il est temps de se réveiller..

 

2/ En plus de couler la France depuis deux siècles et de déposséder les Français de leurs droits et de leur pouvoir, les Participants divisent les Français (diviser pour régner est le principe machiavélique moderne qui a été mis en place dès la Première République en 1792), renforcent la lutte incessante des partis entre eux, et donc renforcent le mal d'une haine instituée.

 

Solution : en cessant d'alimenter la haine, on cesse d'alimenter le moteur de la Révolution qui tombe en panne.

 

Le soit-disant "Contrat social", la soit-disant "Volonté générale" qui s'exprimerait librement dans les urnes, est une illusion. C'est un mensonge de dire qu'on peut changer les choses dans un système où droite et gauche sortent toutes les deux du même athanor matérialiste.

 

Nous appelons donc à ne plus voter. Et c'est là qu'intervient la logique :

 

En ne votant plus, contrairement à ce que disent les Participants, nous ne nous dessaisissons pas de notre droit civique, au contraire nous nous le réapproprions ! Et nous nous le réapproprions à notre volonté. Nous réaffirmons notre Souveraineté individuelle et notre Libre arbitre.

 

Faisons oeuvre de pédagogie. Ils nous disent "nos ancêtres se sont battus" pour le droit de vote... Répondons-leur : Non, nos ancêtres se sont battus pour la France. Ils ne se sont pas battus pour un "droit de vote" usurpé. Selon les historiens en effet, il y avait plus de démocratie avant 1789 qu'après.

 

L'abstention devient un geste éclatant de protestation et d'affirmation politique.

 

Un Comte de Chambord l'avait compris après avoir soutenu et bien cerné le suffrage universel tout au long du XIXe siècle.

 

La république c'est le règne des partis. Aucune responsabilité, retour en arrière tous les cinq ans.

 

L'abstention est l'étendard de la Résistance

 

L'abstention est l'étendard d'une France où le Politique n'a pas la capacité de changer la civilisation à sa guise sans mandat du peuple pour cela, une France où la loi appartient aux Français et non à une minorité sectaire, encore moins à des multinationales et des intérêts privés où libéralisme économique et libéralisme libertaire se rejoignent dans un même nihilisme.

 

"Nul Etat, nul souverain, nul peuple n'a la prérogative d'attaquer par ses institutions l'ordre nécessaire de la société et la justice universelle." (Mallet du Pan, Considérations sur la nature de la Révolution française, 1793, rééd. Editions du Trident, Paris 2007, p. 121.)

 

Lire : Les libertés et l'égalité : des principes monarchiques millénaires dévoyés ou le bilan effroyable de la République "française"

 

François Hollande élu par une minorité, moins de 50% des Français inscrits

Ce qu'il faudrait à ce pays, c'est un roi.

Charles de Gaulle in J.-R. Tournoux, Pétain et de Gaulle, p. 495, cité in Georgette Elgey, La République des Illusions 1945-1951 ou la Vie secrète de la IVe république, Les Grandes Etudes contemporaines, Fayard, Rennes 1965, p. 92

"Ce qu'il faudrait à ce pays, c'est un roi" (Charles de Gaulle). Ils nous ont volé notre Souveraineté, reprenons-la !

"Ce qu'il faudrait à ce pays, c'est un roi."

 

Ecoeuré par le régime des partis, Charles de Gaulle a prononcé cette phrase dans une confidence à son ministre de la Population de 1945 à 1946, Robert Prigent, dimanche 20 janvier 1946, à Neuilly, où le général passait le reste de la journée en famille pour rédiger sa lettre de démission du Gouvernement provisoire.

 

Il considérait sa "mission" "terminée", la "tâche" qu'il s'était assignée, "accomplie", et le régime exclusif des partis" étant "reparu", selon les termes de sa déclaration à ses ministres dimanche matin 20 janvier 1946, au ministère de la Défense nationale, rue St Dominique, il lui fallait se retirer.

 

De Gaulle quitta la salle, serra la main de ses collaborateurs et s'en alla.

 

Depuis Neuilly, plus tard en ce 20 janvier 1946, la lettre de démission du Général indiquait :

 

"Depuis le jour même où j'ai assumé la charge de diriger le pays vers sa libération, sa victoire et sa souveraineté, j'ai considéré que ma tâche devrait prendre fin lorsque serait réunie la représentation nationale et que les partis politiques se trouveraient ainsi en mesure d'assumer leurs responsabilités.

 

Si j'ai accepté de demeurer à la tête du gouvernement après le 13 novembre 1945, c'était à la fois pour répondre à l'appel unanime de l'Assemblée nationale constituante m'avait adressé et pour ménager une transition nécessaire. Cette transition est aujourd'hui réalisée." (Georgette Elgey, La République des Illusions 1945-1951 ou la Vie secrète de la IVe république, Les Grandes Etudes contemporaines, Fayard, Rennes 1965, p. 91.)

 

Apès la démission de Charles de Gaulle, l'Assemblée nationale libérée, retomba dans ses travers.

 

La suite, vous la connaissez.

 

Georgette Elgey précise que :

 

"M. Malraux regrette que la lettre ne soit pas plus sévère, qu'elle n'aborde pas le fond du problème: l'attitude des partis. Il insiste pour que de Gaulle s'adresse aux Français le lendemain à la radio." (ibid., p. 91.) Ce qu'il ne fit pas.

 

Achevons la Libération nationale de 1945. Restaurons la royauté, la vraie république, selon les voeux du Général de Gaulle.

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