Christiane Taubira est une idéologue, un ministre au service d’une doctrine et il n’y a pas de jour de relâche. Dimanche matin circulait sur les réseaux sociaux une photo du massacre du Bataclan prise par un pompier. Des lambeaux de jeunesse au milieu d’une mer de sang. Le spectre d’une réalité que personne n’a envie de regarder en face. Mais à ne pas affronter cette réalité, on perd d’avance son combat devant l’ennemi.
Madame Taubira en a appelé au respect et à la dignité sur Twitter : « J’ai appris la diffusion d’images de corps. J’appelle au respect de la dignité des personnes décédées, de leurs familles. » C’est louable, mais partial. On se souvient de son tweet poétique comme une réclame de grande surface, visant à culpabiliser les esprits face à l’invasion migratoire lors de la diffusion de la photo du petit Aylan : « Son prénom avait des ailes, son petit cœur a dû battre si fort que les étoiles de mer l’ont emporté sur les rivages de nos consciences. »
Source: La photo du massacre du Bataclan heurte Mme Taubira. Celle du jeune Aylan servait ses intérêts, Boulevard Voltaire, 16 novembre 2015
Nous comprenons le souci du ministre de la justice de respecter l'image des corps des défunts. Seulement Christiane Taubira, ministre de la "Justice", a pu instrumentalisé l'image d'un corps d'un enfant mort sur une plage à des fins politiques d'accueil des migrants et des réfugiés, et interdire de montrer des images des corps morts au Bataclan le 13 novembre lorsque ces images contredisaient sa politique. Donc il y a à nouveau, un
Le même "respect" ne devrait-il pas être le même pour tous ?
Au nom du respect pour tous, demandons donc au ministre de la justice de supprimer son tweet poétique sur le petit Aylan, l'image qui l'accompagne, ainsi que toute la campagne politico-médiatique qui s'est appuyée sur cette image.