Mis à jour le 1er octobre 2015
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/28/97001-20150928FILWWW00311-assad-doit-partir-la-france-n-a-pas-varie-sur-ce-point-hollande.php
Commentaire de Floris de Bonneville sur Boulevard Voltaire:
"Notre Président s’est ridiculisé devant le monde entier à la tribune des Nations unies. Poursuivant sa volonté d’abattre à tout prix le président Assad à qui il préfère l’opposition modérée dont il sait pourtant qu’armée, en partie par Fabius, elle se bat aux côtés et pour l’État islamique, Hollande s’enfonce dans une politique solitaire, irréaliste et criminelle. Il veut sauver le peuple syrien des mains du tyran responsable, pense-t-il (après avoir lu Le Monde ?), de 80 % des victimes civiles. Il persiste et signe devant une Assemblée générale indifférente à ce pantin qui gesticule tout au long de son discours, remuant les épaules, sautillant comme pour mieux marteler « Assad ne peut pas faire partie de la solution ».
Mais Hollande se retrouve bien seul. Après Barack Obama et Angela Markel revenus de leur ostracisme envers Assad, c’est au tour de Vladimir Poutine d’enfoncer le clou au cours d’un discours historique que la presse française a réduit a minima."
Source : Quand Poutine renvoie Hollande là où il devrait être : loin de nous, Boulevard Voltaire, 29/09/2015
Commentaire du spécialiste de la Syrie, Frédéric Pichon,
pour RT en français, le 30 septembre 2015:
"Je crois qu'en réalité il ne faut pas accorder trop d'importance à la prestation de François Hollande devant l'ONU. En fait, au sein même de son gouvernement certains penchent, et au sein des services de renseignement, pour une solution pragmatique qui laisse la question du président syrien de côté. Aussi cette posture française [ndlr: le durcissement du ton de la France à New-York] a surtout été une manière de donner le change à nos alliés saoudiens. C'est quand même incroyable de voir que les deux seuls pays qui ont tenu ce langage à l'ONU sont la France et l'Arabie Saoudite. L'Arabie Saoudite dès le lendemain a dit «il faut que Assad parte, si ce n'est pas par la négociation, ce sera militairement, etc...». Pour moi, il s'agit juste de donner des gages à notre allié saoudien qui s'inquiète vraiment du lâchage des Etats-Unis."
Source: Pour Frédéric Pichon, cette enquête visant Assad est «le baroud d'honneur» d'une France isolée, RT en français, 30 sept. 2015