INFOGRAPHIE - Toutes les grandes villes ont annoncé des augmentations de leur fiscalité locale en 2015. En cause, selon elles? La baisse de la dotation de l'Etat, qui les oblige à revoir à la hausse la pression fiscale.
Ils l'avaient tous promis à leurs électeurs la main sur le coeur, au moment des élections municipales en mars 2014. Pis, certains s'y étaient même engagés par écrit, en signant des chartes. Si jamais ils accédaient aux responsabilités, les impôts locaux n'augmenteraient pas... Un an plus tard, la donne a changé et la réalité est tout autre. Aux six coins de l'Hexagone, les municipalités annoncent des hausses d'impôts locaux: +3% à Strasbourg, +4% ou 5% à Bordeaux, +5% à Marseille ou à Lyon, +10% à Lille, +15% à Toulouse... Le réveil des contribuables locaux est difficile. Et ce, quelle que soit la couleur (rose ou bleue) de la municipalité aux responsabilités.
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Le 7 novembre 2014, avant les élections cantonales (départementales) des 22 et 29 mars 2015, François Hollande avait promis la "fin des augmentations d'impôts". Il n'y a que les naïfs pour croire ces républicains :
François Hollande promet la fin des augmentations d'impôt
Home ECONOMIE Impôts Par Cyrille PluyetteMis à jour le 07/11/2014 à 17:10 Publié le 07/11/2014 à 07:24
Promis juré, cette fois, la frénésie fiscale, c'est bel et bien fini. Un peu plus d'un an après avoir annoncé une «pause fiscale» - non tenue cette année -, le chef de l'État a pris jeudi soir un engagement beaucoup plus précis, que les Français sauront lui rappeler si jamais il ne le respecte pas. «À partir de l'année prochaine, il n'y aura pas d'impôt supplémentaire sur qui que ce soit», a assuré le chef de l'État, «au-delà de ce qui a été annoncé». Il l'a même répété trois fois, pour que le message soit bien compris. |