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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 21:25
“L’Etat c’est moi” : La déclaration choc de l’espagnol rouge Manuel Valls

 

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (21/03/2015) Manuel Valls n’hésiterait pas à reprendre devant ses proches une citation de Louis XIV, comme le rapporte Apolline De Malherbe, journaliste à BFMTV.

Pour se définir, Manuel Valls n’hésite pas à emprunter des citations à l’histoire de France. Le premier ministre aurait ainsi récemment déclaré “L’Etat, c’est moi”, cette même phrase qui a été autrefois prononcée par Louis XIV, comme le rapporte une journaliste de BFMTV. Sur son compte Twitter, Apolline de Malherbe a en effet déclaré que Manuel Valls avait employé cette citation devant ses proches. “Valls à ses proches : “L’Etat, c’est moi”. Tiens tiens… Comme Louis XIV, en 1655, face aux députés frondeurs qui osaient le défier,” a ainsi écrit la journaliste.

(source)

via http://breizatao.com/2015/03/20/letat-cest-moi-la-declaration-choc-de-lespagnol-rouge-manuel-valls/

 

 

Si Manuel Valls se prend pour Louis XIV, le Roi-Soleil, lui, ne s'est jamais pris pour l'Etat. La phrase "l'Etat c'est moi" attribuée à Louis XIV, en effet, est apocryphe. Louis XIV ne l'a jamais prononcée.

“L’Etat c’est moi” : La déclaration choc de l’espagnol rouge Manuel Valls

"[I]l eût été impossible à louis XIV de s'écrier : - L'Etat c'est moi; par la raison même qu'il ne le pensera jamais, fût-ce au sommet de sa puissance et de sa gloire. Il se dira serviteur de l'Etat, il se vouera à l'Etat, il se considérera comme la clef de voûte peut-être de l'Etat. Il ne croira nullement incarner l'Etat. Il lui suffit d'incarner la royauté, ce qui n'est pas vocation ni tâche de tout repros."

 

(François BLUCHE, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 122-123.)

 

En 1655, Louis XIV avait seize ans, le gouvernement était celui de Mazarin. La Fronde parlementaire a eu lieu quelques années auparavant en 1648-1649. "La Fronde, qui devait perdre la monarchie, l'a émancipée!" (Alexandre Dumas cité in F. Bluche, ibid., p. 81). En 1655 en revanche eut lieu un célèbre lit de justice du Roi. Les parlementaires délibérant encore sur des édits fiscaux pourtant déjà enregistrés par lit de justice (notre 49-3 actuel dont s'est servi Manuel Valls pour faire passer sa loi Macron-Rothschild), Louis XIV encore en tenue de chasse, un fouet à la main, exprima aux parlementaires ahuris tout son mécontentement !

 

Louis XIV était "tenu au respect de la loi naturelle, cette force mystérieuse, immuable, qui rend l'homme capable de raison, de justice et d'équité. ... La loi naturelle représente ce qui est tacitement commun aux chrétiens et aux non-chrétiens. Il résulte de l'obligation de s'y soumettre que le Roi, quand il fait les lois, doit légiférer conformément à la raison et à la justice. Une loi de déraison ou d'iniquité n'engage pas en conscience les sujets" (F. Bluche, ibid., p. 191.) Vous l'aurez remarqué, il n'en va plus du tout de la même chose aujourd'hui où un gouvernement fou, déraisonnable, inique, et injuste, impose malgré des manifestations d'opposition gigantesques et 700.000 pétitions mises à la poubelle, une Loi Taubira dite du "mariage" homosexuel et de l'adoption des homosexuels. Une loi qui n'a pas été votée par un monarque "absolu" mais bien par une république absolue et qui n'engage pas en conscience.

 

Dernière remarque, on consignera la phrase de Manuel Valls mardi 10 mars à l'Assemblée dite "nationale" répondant à la députée du Front national Marion Maréchal-Le Pen "Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France")" laissant entendre que lui, l'Espagnol rouge, incarne la France.

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