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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 18:34
Des républicains et des révolutionnaires mal placés pour donner des leçons de morale culturelle aux djihadistes


Les djihadistes ont détruit des reliques archéologiques en Irak. La destruction de joyaux de l'art préislamique en Irak, filmée dans une vidéo diffusée par les djihadistes, suscite l'indignation à travers le monde.[1] Pourtant, les républicains et les "révolutionnaires" sont mal placés pour donner des leçons de morale culturelle aux djihadistes:

 

Qu’ils soient de droite ou de gauche, thuriféraires des « grands ancêtres » ou promoteurs du bonnet phrygien, tous ces politiciens qui condamnent, avec une si belle unanimité, les « barbares » qui détruisent les sculptures du musée de Mossoul (dont beaucoup sont manifestement des reproductions en plâtre), oublient une fois de plus (ils avaient déjà fait le coup pour les Bouddhas de Banyan), que les jihadistes qui, conformément à la doctrine islamique, détruisent tout ce qui n’est pas musulman, et de toute façon toute représentation humaine, n’ont jusqu’à présent pas détruit un millionième de ce qui fut détruit pendant la Révolution française.

 

Ce sont des milliers de statues, de hauts et bas-reliefs, des milliers de fresques, qui furent détruites par les héros de la révolution et de la république. Des milliers et des milliers de chef-d’œuvre de l’art chrétien roman, gothique, de la Renaissance, de l’art classique.

 

En l’occurrence, en matière de barbarie, messieurs les politiciens, vos ancêtres et modèles sont de nombreux crans au-dessus des jihadistes. Et la France est hélas la plus mal placée pour faire la leçon.

 

Source: http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/02/27/amnesiques-impenitents-5568089.html

 

Ci-dessous voici un inventaire du saccage culturel irrémédiable commis par les Révolutionnaires de 1789 :

 

« L'inventaire du vandalisme révolutionnaire sera dressé par Louis Réau, dans un solide ouvrage dont on reprend ici les données essentielles (Les Monuments détruits de l'art français). A bas le roi, à bas les rois! [1] C'est alors le premier des mots d'ordre, qui sont des mots de désordre. Un patriote ne doit rien laisser subsister de ce qui peut évoquer la monarchie: à commencer par les restes mortels des souverains, dans leurs tombeaux de Saint-Denis, devenu Franciade.

 

Du 6 au 8 août 1793, sont profanés et abattus cinquante et un sépulcres: tandis que la basilique perd ses vitraux et sa couverture de plomb, les corps sont jetés à la fosse commune, les gisants en bronze ou en cuivre sont fondus, y compris le tombeau de Charles VIII qui était le chef d'œuvre de Guido Mazzoni. Le parement en or de Charles le Chauve disparaît. Le calice de Suger échoue à Washington. "En trois jours, on a détruit l'ouvrage de douze siècles", dira le procès-verbal de l'architecte dom Poirier. Sept ans plus tard, Chateaubriand, de retour d'exil, contemple encore un spectacle de désolation: "Saint-Denis était découvert, les fenêtres en étaient brisées, la pluie pénétrait dans ses nefs verdies, et il n'y avait plus de tombeaux". » [2]

 

« Sont également profanés, au Val-de-Grâce et à l'église Saint-Paul, les cœurs embaumés de Louis XIII et de louis XIV. Réduits en poudre, ils servent d'ingrédient à un peintre sans préjugés.

 

Sur la façade de Notre-Dame, la Commune prescrit de décapiter la galerie des Rois. Avec une corde passée au cou de chacune d'elles, les vingt-huit statues datant du XIIIe siècle sont abattues et abandonnées sur le parvis, transformé en décharge publique. L'entrepreneur Palloy, qui s'est déjà distingué à la Bastille, cherche à les monnayer. Un autre entrepreneur, nommé Bertrand, se les fait adjuger dans une vente publique, pour les remployer comme matériau dans l'hôtel que Jean-Baptiste Lakanal (le frère du Conventionnel) se fait construire à la chaussée d'Antin. Royaliste fervent, Lakanal sauve les têtes des Rois : pour les soustraire aux iconoclastes, il les fait enterrer dans sa cour. Vingt et une d'entre elles seront retrouvées cent soixante-dix ans plus tard. Encore saura-t-on que la Commune s'est trompée : il s'agissait non pas des rois de France, mais des rois de Juda et d'Israël.

 

Les vrais rois de France, authentiquement statufiés à Paris et en province, sont du moins les victimes du grand nettoyage urbain. Louis XII, à Blois et à Gaillon, Henri IV à l'Hôtel de Ville et au pont-Neuf, Louis XIII sur la place Royale et à Richelieu, Louis XIV, place des Victoires (la statue équestre que Bouchardon a réussi à faire tenir en équilibre), mais aussi place Vendôme, et à Dijon, à Rennes, à Montpellier, à Poitiers, à Pau, à Lyon, Louis XV sur la place de la Révolution, et à Bordeaux, à Rennes, à Reims, à Valenciennes, à Nancy, sont renversés sans façon : à pied ou à cheval, en marbre ou en bronze, ils payent les fautes qu'ils ont assurément commises, et que la Révolution ne leur pardonne pas.

 

Par comparaison, on admirera combien les révolutionnaires du XXe s., dans la Russie de Lénine et de Staline, seront plus respectueux (et plus fiers) de leur passé impérial: Pierre le Grand continuera de caracoler au cœur de Léningrad, et le tombeau de Catherine II sera pieusement protégé des fureurs de la populace.

 

Sur toile, les rois de France n'ont guère plus de chance que dans le bronze. A Fontainebleau, on brûle le Louis XIII de Philippe de Champaigne; à Strasbourg, on dresse un bûcher en place publique avec les portraits de Louis XIV et de Louis XV. A Paris, on brûle les tapisseries du Garde-Meuble royal qui portent l'image du souverain. [3]

 

A défaut de rois, les démolisseurs s'en prennent aux fleurs de lis, que condamne un arrêté de la Commune du 19 juin 1790. Elle fait recruter des gratteurs professionnels, pour expurger du symbole le Louvre et les Tuileries. Partout, les verrières fleurdelisées sont abattues. A Chambord, est détruite l'immense fleur de lis qui orne la lanterne centrale.

 

Et puis, ne faut-il pas en finir avec les arcs triomphaux qui commémorent les victoires de la monarchie ? La Commune, en 1792, ordonne la démolition des portes Saint-Denis et Saint-Martin, sans que sa décision soit suivie d'effet. Les gazetiers, dans un même élan, demandent que disparaisse Versailles. "Il faut de ce jour faire disparaître tous les monuments de la royauté; il faut raser le château où la louve autrichienne avait juré la perte de la France; il ne faut pas laisser pierre sur pierre à Versailles, à Trianon, à Rambouillet, à Saint-Cloud, à Fontainebleau, à Chantilly". Ce morceau de bravoure est signé Hébert, dans "la grande colère du père Duchesne". Le château de Versailles "doit être rasé sans délai", répètent les Révolutions de Paris. La république n'en trouvera pas le temps, ou n'en aura pas le courage. Il est vrai que Versailles a la chance de n'être pas de style gothique, et c'est peut-être ce qui l'immunise, tout comme Trianon, le Louvre, les Invalides, la place Vendôme ou l'Ecole militaire.

 

Mais d'autre châteaux, royaux ou féodaux, sont sacrifiés. A Neuilly, un entrepreneur abat le château de Madrid, qui avait abrité les amours de François Ier et de la duchesse d'Etampes. Il écrase les faïences des hautes cheminées pour en faire du ciment.

A Marly, le château construit par Mansart et ses douze pavillons sont abattus, après pillage, lacération des soieries des boudoirs et arrachage des boiseries. Un entrepreneur auvergnat vend le plomb des conduites d'eau, les carrelages de faïence, les marbres incrustés dans les murs. Un artisan zélé sculpte l'empreinte d'une semelle sur le postérieur de la vénus de Médicis. Reste l'abreuvoir.

 

A Meudon , le château Vieux du Grand Dauphin est incendié. Comme les conduites d'eau ont été arrachées pour être fondues, il est impossible de maîtriser le sinistre. Ne subsistent que des colonnes de marbre rose, qui seront apposées sur l'arc de triomphe du Carrousel. [4]

 

A Sceaux, le château de Colbert, construit par Perrault, est rasé. Restent, dans le parc, quelques dépendances. A Rambouillet, le domaine est dépecé, vendu, les grilles sont arrachées. Compiègne est sauvé par l'installation du prytanée militaire, Fontainebleau par l'installation d'une École centrale, en attendant l'École spéciale militaire sous le Consulat. Le Grand Trianon, d'abord à l'abandon, est mis en location par le Directoire. Le Petit Trianon devient une auberge entre les mains du traiteur Langlois, avant d'échoir à Pauline Bonaparte. Le pavillon du Jardin français de Versailles est repris par un limonadier. La ferme de l'ancienne ménagerie est achetée par Sieyès, qui la revend à l'Etat pour 586220 francs. Mais Amboise, dont Napoléon a fait don à Roger Ducis, son collègue du Consulat, perd son Logis de la Reine, ses bâtiments de Louis XI er sa collégiale Saint-Florentin.

 

Le patrimoine français subit ailleurs des atteintes sans recours: à Nérac, le château de Henri IV est détruit; une aile échappe au désastre.

Chantilly est d'abord pillé, la statue du Grand Condé est déboulonnée et décapitée, le château est finalement adjugé en 1799 à deux entrepreneurs, Boulée et Damoye, pour 11 123 000 francs en assignats, puis démoli de façon à monnayer les matériaux. Subsistent le petit château et les Grandes Ecuries.

Saint-Maur, qu'a construit Philibert Delorme, est vendu et abattu.

Anet, dû encore à Philibert Delorme, est confisqué, livré à des spéculateurs qui le détruisent; reste l'aile gauche.

De l'Isle-Adam, aux Bourbons-Conti, ne demeure que la terrasse avec quelques balustres. Chaumont perd l'aile qui fait face à la Loire.

Chanteloup, qu'a édifié Robert de Cotte en Touraine, ne conserve que sa pagode.

Au château de Maismont, en Picardie, des bestiaux sont parqués dans les salons.

Dans le Vaucluse, la Tour d'Aigues brûle.

Grignan, dans la Drôme est en partie ruiné. La Vaugyon, dans le Limousin, l'est en totalité.

En Gironde, le château de la Bellue, pillé en 1792, est vendu en 1796; il n'a plus ni serrures, ni gonds, ni vitres, ni contrevents.

Dans le Lot-et-Garonne, le château de Montpezat est acheté "pour presque rien par un officier municipal qui croit à l'existence d'un trésor caché et qui le démolit systématiquement pour le trouver" (Marcel Marion). [5]

 

Autant ou plus que les résidences, les tombes sont saccagées; celles des Condé, celles des Montmorency.

 

A L'ASSAUT DE L'ART CHRETIEN [6]

 

Abbaye du Lys, Dammarie-lès-Lys (77), fondée par Blanche de Castille, démantelée sous la Révolution

Abbaye du Lys, Dammarie-lès-Lys (77), fondée par Blanche de Castille, démantelée sous la Révolution

Envers les monuments de l'art religieux, les sans-culottes sont impitoyables. On ne peut que retenir quelques échantillons de leurs hauts faits. A Paris et dans la région parisienne, rasée l'abbaye de Longchamp qu'a fondée Isabelle, sœur de Saint-Louis; on en restaurera deux tours et le pignon d'une grange. Abattue, l'église de Royaumont, auprès de l'abbaye transformée en filature à coton. Démantelée, l'abbaye du Lys fondé par Blanche de Castille à Dammarie.

 

Incendiée, l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, avec son prestigieux réfectoire (40 mètres de longueur, 16 m de hauteur), et avec la bibliothèque des moines, dont quelques livres échoueront à Saint-Petersbourg.

 

Dépouillée de ses vitraux, la Sainte-Chapelle de Vincennes.

 

Rayée de la carte, à ce point qu'on en oubliera l'emplacement, l'abbaye de Notre-Dame de Montmartre; Rayée également, l'abbaye de Longjumeau. Dans Paris même, dix-huit églises sont condamnées. Pour 13 500 francs, un citoyen se fait adjuger les matériaux de Saint-Magloire.

 

Il s'en faut de peu que ne soient perpétrés de véritables attentats. Devenue propriété nationale, la Sainte-Chapelle manque d'être jetée à bas. De Notre-Dame, qui a perdu la flèche de son transept et les statues de ses portails avec sa galerie des Rois, le comte de Saint-Simon, future gloire du socialisme aristocratique, se porte acquéreur des toits.

A Saint-Denis, les patriotes prétendent détruire la basilique, après en avoir éventré les tombeaux.

A Chartres, ils se borneront à décapiter et à brûler la statue miraculeuse de Notre-Dame de sous-Terre [dont l'histoire merveilleuse remonterait au temps antique des druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter, Virgini pariturae. NDLR.]

 

Toutes les provinces de France sont le théâtre de semblables agressions. Mutilées, l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

 

Vendues et détruites, l'abbaye de Marmoutiers, la collégiale de Crépy-en-Valois.

 

Tronquée l'église de Corbie (dont la longueur est ramenée de 117 mètres à 36), et violés ses reliquaires.

 

Réduites presque à néant, l'abbaye Saint-Martial de Limoges [un important foyer de l'art, de la science et de la technologie qui rayonne, au Moyen Âge, sur l'ensemble du monde médio-latin. NDLR.], la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon (dont subsiste un porche du XIIe s.) [transformée en Temple de la Raison en 1793 sous Robespierre, avant d'être démolie en 1799. NDLR.], l'église Saint-Thibault de Provins, la demeure des Templiers à Montmorency, la Sainte-Chapelle du palais des Ducs à Dijon, l'église Notre-Dame-le-Grand de Valenciennes, et, encore à Valenciennes, l'abbatiale Saint-Armand (à l'exception de son clocher-porche), l'église de Pontoise, la Collégiale de Mantes, l'église de Luzarches, la Sainte-Chandelle d'Arras, qu'on abat avec des câbles, la cathédrale de Noulogne-sur-Mer, qui ne garde que sa crypte romane. Loti, l'ensemble prestigieux de Cîteaux, dont on vend séparément l'abbaye, l'église et l'hôtellerie.

 

A Tours [...], un fanatique fait sauter la basilique Saint-Martin le jour de la fête du saint [Apôtre des Gaules mort en 396, dont Clovis se plaça sous le patronnage avec son armée, et dont le tombeau devint après 460 le principal relai du christianisme dans la Gaule du Nord. NDLR].

 

Un cas banal parmi des centaines: l'abbaye d'Aiguerive, près de Montrichard, fondée au XIIe s. par des Augustins, est mise aux enchères comme bien national. Son acquéreur émigre. Un second acheteur, en 1795, démolit le cloître, dépèce la charpente de l'église, vend les matériaux. C'est le coup de grâce.

 

Beauvais perd douze églises. Arras sept, Châlons sept, Amiens deux, Troyes une quinzaine. Saint-Bénigne de Dijon perd sa rotonde, Vézelay son jubé, Conques son cloître. Au chevet de la cathédrale d'Angers, la maison d'Adam du XVe siècle, perd les effigies d'Adam et d'Eve, sculptées sur sa façade.

 

A la cathédrale saint-André de Bordeaux, pour faciliter sous le porche le passage des charrettes, on entaille le tympan, on démolit trumeau et linteau.

 

A l'abbaye de Jumièges, adjugée à un marchand de bois et transformée en carrière, on mine la lanterne de l'église.

 

A Sarlat, dans l'église Sainte-Marien transformée à la fin de 1793 en atelier de réparation d'armes, les boiseries sont brûlées, les sculptures mutilées, les vitraux brisés, les chapelles abattues, les tombeaux profanés. Du portail de Corbeil, ne subsistent que deux statues du XIIe siècle - Salomon et la reine de Saba.

 

En juillet 1794, juste après Thermidor, l'abbé Grégoire, chargé par la Convention d'un rapport sur ces destructions, invente le mot "vandalisme". Encore les Vandales n'avaient-ils pas commis autant de méfaits. "Il y a de quoi verser des larmes de sang sur la perte de tant de chef-d'œuvre", s'exclame l'abbé, qui a pourtant sa part de responsabilités dans la mise en œuvre de la Révolution. » [7]

 

Le vandalisme révolutionnaire nié par Stanley Idzerta (Iconoclasm during the french Revolution, The American historical Review, 1954, p. 13-26), dont les effets néfastes ont été mis en lumière par G. Gautherot (Le vandalisme jacobin, Destruction administrative d'archives, d'objets d'art, de monuments religieux à l'époque révolutionnaire, 1914) a conduit à « un ralentissement du progrès scientifique est incontestable » (J. Fayet, La Révolution française et la science, 1960) par suite de désorganisation des académies et des éliminations.

 

La littérature révolutionnaire fut médiocre, le théâtre, si vivant au XVIIIe siècle, sombre dans la niaiserie (H. Welschinger, Le théâtre de la Révolution, 1897; Marvin Carlton, Le théâtre de la révolution française, 1970; D. Hamiche, Le théâtre et la révolution).

 

Un excès de sensiblerie coexiste avec les désordres les plus sanguinaires (P. Trahard, La sensibilité révolutionnaire, 1789-1794, 1936).

 

Enfin il faut mettre au passif de la révolution un enseignement primaire désorganisé (Gontard, L'enseignement primaire en France de la Révolution à la loi Guizot, 1958; Rigault, Histoire générale de l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes, t. III,, 1940). [8]

 

Notes

 

[1] Daech s'acharne sur les trésors du musée de Mossoul, Le Figaro, Par Alain Barluet, Mis à jour le 27/02/2015 à 18:54 Publié le 27/02/2015 à 18:45

[2] René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 134.

[2] René Sédillot, ibid., p, 135.

[3] René Sédillot, ibid., p. 135-136.

[4] René Sédillot, ibid., p. 137.

[5] René Sédillot, ibid., p. 137.

[6] René Sédillot, ibid., p. 138.

[7] René Sédillot, ibid., p. 139.

[8] Pierre Gaxotte, La Révolution française, Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 432.

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