Manuel Valls, jette-t-il volontairement de l'huile sur le feu ? Cette façon de communiquer est dangereuse pour la paix et la sécurité des Français. D'autant que le parti socialiste est aux affaires à tour de rôle avec la droite depuis 1945...
Dix ans après les émeutes urbaines de 2005, Manuel Valls a profité aujourd'hui de ses vœux à la presse pour réitérer l'observation qu'il avait déjà livrée plusieurs fois, au lendemain des émeutes qui secouaient les banlieues françaises. «Ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays ou des défis que nous avons à relever. À cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu (...) la relégation péri-urbaine, les ghettos, (...) un apartheid territorial, social, ethnique, qui s'est imposé à notre pays», a déclaré le premier ministre.
«Après on oublie, c'est ainsi... Les émeutes de 2005, qui aujourd'hui s'en rappelle et pourtant... Les stigmates sont toujours présents», a-t-il rappelé depuis Matignon. Ajoutant qu'à «la misère sociale s'additionnent les discriminations quotidiennes parce que l'on n'a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l'on est une femme».
Des mots récurents chez Manuel Valls. En 2009, celui qui était député-maire PS d'Evry (Essonne) revenait sur sa gestion des émeutes urbaines de 2005 lors d'un débat organisé par le club Dauphine Discussion: «Les politiques en général, et notamment les responsables du Parti socialiste étaient muets. Ceux qui parlaient à la télévision, c'était les maires, dont j'étais, parce qu'ils étaient confrontés à cette réalité. Nous pouvions parler des problèmes que nous connaissons, notamment de l'apartheid territorial, social, ethnique et religieux qui existe dans nos quartiers. Ce qui s'est passé en 2005 peut se passer demain en puissance dix parce qu'on n'a pas réglé les problèmes de fond», estimait-il alors.
«Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues», expliquait-il une nouvelle fois sur D8, en juin 2009. (1)
Qui apartheidise qui ? Qui a imposé aux Français l'immigration ?
Oser parler d'apartheid c'est ouvrir la boîte de Pandore dans une vision révolutionnaire et terroriste de la vie politique. La situation d'exclusion et d'apartheid n'est pas la faute des Français mais des dirigeants politiques immigrationistes qui se sont succédé depuis quarante ans. Si Valls décide de parler de ce sujet il prend le risque de libérer la parole qui pourra alors éclater, les passions se déchaîner et le pompier pyromane arriver pour éteindre l'incendie... Voulu ?
Notes
(1) Valls relève à nouveau l'existence d'un «apartheid territorial, social et ethnique», Le Figaro, Mis à jour le 20/01/2015 à 13:27, Publié le 20/01/2015 à 13:06 http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/01/20/25002-20150120ARTFIG00212-valls-releve-a-nouveau-l-existence-un-apartheid-territorial-social-et-ethnique.php