Tout se passe comme si nous revivions l'époque du Concile Vatican II où l'argument du Concile non doctrinal mais "pastoral" fut avancé pour faire passer les réformes.
Mgr Vingt-Trois, tout en affirmant qu'il n'y aura pas de changement dans la doctrine, veut "" :
Or, il ne suffit pas de dire que l'on ne va pas toucher à la doctrine, mais seulement à la pastorale, pour que la doctrine ne soit pas affectée. Le professeur Roberto de Mattei, dans un entretien du 11 juillet 2014 a ainsi montré le danger d'un schisme dans l'Eglise suite à une modification de la pastorale : "si vous mettez à part la doctrine, si vous ignorez la doctrine, ce qui arrive en fait, c'est un changement dans la pastorale qui à son tour va changer la doctrine" et aboutir à "un schisme dans l'Eglise".
C'est concrètement l'évolution que l'on observe en comparant par exemple ces jours-ci la position de prélats "doctrinaux" comme le Cardinal Leo Burke et celle d'évêques "pastoraux" qui se déniant le droit de juger de la licéité des actes, reconnaissent ne pas refuser la communion à des divorcés remariés, et où, en fait, la doctrine de l'Eglise est annulée par ceux qui étaient chargés de la garder.