[...] À Erevan (Arménie, NDLR.) vendredi (24 avril NDLR.), François Hollande, présent comme de nombreux autres chefs d’État pour se souvenir d’un génocide perpétré il y a cent ans par la Turquie contre les populations arméniennes chrétiennes, a été parfait. Il a été jusqu’à oser demander à la Turquie islamiste d’Erdoğan d’utiliser le mot exact de « génocide ». C’est rendre hommage à ces 1.200.000 Arméniens qui ont péri sur les ordres des « Jeunes-Turcs », le parti alors au pouvoir dans cet Empire ottoman très islamisé. Déportation et massacres se sont succédé dans le but de rayer de la population turque ces descendants d’émigrés venus en voisins vivre et travailler en Anatolie et Arménie occidentale. Merci, M. le Président, à qui j’adresse de très rares félicitations. Mais, car mais il y a. C’est très bien d’aller à l’autre bout de l’Europe pour se souvenir de ces massacres organisés par un état souverain. Mais, à votre porte, il y a un génocide aussi réel que celui des Arméniens, que la République française n’a jamais voulu reconnaître en tant que tel : celui des Vendéens, massacrés sur ordre du pouvoir révolutionnaire, sur ordre de la République, par des généraux sanguinaires avides de sang dont l’un d’entre eux (Westermann pour le nommer) se faisait tailler des culottes dans la peau de ses victimes, sans oublier les colonnes infernales du général Turreau. Des victimes françaises. Des paysans pour la plupart, une poignée d’aristocrates, des femmes, des enfants tués de la façon la plus horrible possible que les pires bourreaux de l’État islamique n’ont même pas (encore) imitée : éventrer des femmes enceintes et jouer au ballon avec les corps des enfants à naître, jeter dans les puits des enfants vivants, achever au sabre les rares survivants de la sinistre virée de Galerne, lier entre eux prêtres et religieuses avant de les jeter dans la Loire alourdis de pierre. Et, comble de l’horreur, enfermer 564 villageois de 2 à 85 ans dans l’église des Lucs-sur-Boulogne et y mettre le feu. Les nazis n’allaient pas faire mieux 150 ans plus tard à Oradour-sur-Glane. |
Lucs-sur-Boulogne, 28 février 1794 : 564 villageois (dont 110 enfants de moins de 7 ans) enfermés dans une église et brûlés vifs
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Outre Westermann, un autre barbare révolutionnaire s'est fait taillé une culotte de peau humaine : Saint-Just, dit l'"Archange de la Terreur". Un autre encore, Jean-Baptiste Carrier, voulait "faire empoisonner les sources d'eau" à l'arsenic, devenant ainsi le concepteur de la guerre chimique en 1793 pour éliminer les Vendéens. "Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière" [1], disait-il.
Notes
[1] Jean-Baptiste Carrier cité in Mgr Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, Réed. Expéditions pamphiliennes 1999, p. 288.
Pour aller plus loin sur ce sujet :
- Quand la République française massacre, noie, brûle vif, viole, torture son peuple !
- 14 juillet 1789 : La Révolution dite "française"
- Le complot républicain de 1792 et le génocide vendéen
- Génocide arménien : Alain Duhamel parle du Génocide Vendéen par la République Française
- Soutien à Dominique Souchet, député de la Vendée, pour la reconnaissance du génocide vendéen
- République Française = premier régime génocidaire de l'histoire
- La première logique totalitaire apparaît sous la "Révolution française" (Stéphane Courtois)